Je n'écris pas pour être lue,
Or j'éparpille mes poèmes,
Comme des graines que l'on sème.
Ils voguent portés par un flux.
Or, j'éparpille mes poèmes.
Certes je ne les lirai plus.
Ils voguent portés par un flux,
Mes émois y restent les mêmes.
Certes je ne les lirai plus,
J'espère les sauver quand même;
Mes émois y restent les mêmes.
C'est un défi que j'ai voulu.
J'espère les sauver quand même.
Quand sur ma vie l'oubli a plu,
C'est un défi que j'ai voulu.
J'ai senti qu'une muse m'aime.
Quand sur ma vie l'oubli a plu,
Mon trouble m'a paru extrême.
J'ai senti qu'une muse m'aime,
À m'exprimer, me suis complue.
26 avril 2013
Commentaires
.. mais les dangereux pissenlits, dandelions an anglais se sèment partout, le bonheur doré des abeilles!
Mots passants qui sèment au vent vous reviennent, nouveaux, resplendissants, chargés des émotions de ceux qui s'aiment.