L’inséparable se balance, s’accroche ;

Un sifflet puis quelques graines, puis un sifflet.
Derrière la porte qui grince approche
La main coupable de la grille fermée.

Dessus la cheminée parmi les photos,
Comme un avion qui désormais ne vole plus,
L’oiseau envoie son frêle bec aux barreaux,
Tente et retente puis retombe fourbu.

L’heure du rite ébouriffé et bruyant,
Chaque jour lui rappelle les graines et l’eau
Qui nourrissent son ventre et son air mourant
Et prolongent le bonheur du geôlier nigaud !

Laisse la porte ouverte, juste un petit peu,
J’y verrai le tapis et l’horloge en vrai.
Les barreaux me donnent le tournis et des noeuds ;
Mon âme-soeur morte, depuis, rien ne me plaît.