Je viens de passer deux mois dans l’univers des mots. Etonné par les découvertes à chaque pas amorcés. Mes lectures sont dans le texte, je voulais autre chose qu’une liste.
Il paraîtrait que… (la formule d’Eric Guillote) vous avez certainement du voir ce début de phrase qui commence au conditionnel et qui se poursuit par une synthèse fouillée et amusante, de réflexion sur l’état actuelle des choses. Il paraîtrait que internet et ses foutus réseaux sociaux sont les assassins de la pensée et des relations bien réelles.
Virtuel. Bah c’est réel quand même. Les connexions s’établissent ne partant de rien à tous. De la pensée jusqu’au langage compréhensible visible sur des petits bouts rectangulaires blancs. Une somme de réalités individuelles se trouve en un lieu de constructions, d’amusements. La création de liens profonds, ou passagers agence le quotidien de tout un chacun. Un vrai semblant je trouve...
Un semblant qui m’a subjugué ces dernières années… Non pas les infos. Là je retiens la phrase du king dans Rage avec une intro à la Mr Guillote : Il paraîtrait que… « “Quand on recrache le passé et que le présent est encore pire, ça rend le vomi presque appétissant”.
Deux mois d’été de découvertes. Époustouflant ce que la disparition d’une chose, la vraie relation sociale, il paraît, peut faciliter la création d’une autre, une vraie relation sociale grâce à la virtualité.
Livres et sensations de lectures, encore un nuage d’idées qui selon certains endort les sens si il y a une surconsommation. Pourtant dans une maison fondée en 1959, j’ai rencontré un proprio bien dans ses bottes. Un groupe de colocataires uni comme les six doigts de la main qui savent où mènent leur barque, essayez de les déloger.
N’ayons crainte, ils ne sont pas du genre à agir sous la bannière de la religion. Ils veulent juste. Oui juste de son prénom, le juste équitable. Simple non. Le (s) maître (s) sur son (leurs) trône de fer, veille (nt) au grain. La pensée furtive et les réseaux sociaux sont contrôlables et punissables plus facilement que pour un tueur en série, ou un abuseur de gosses. Donc tranquille. Ce n’est que la toile, qui tue la relation réelle, donc laissons faire, laissons-les s’autodétruirent, ce n’est pas réel.
Au passage, il paraîtrait qu’un “flash mob” gigantesque foutrait un sacré bordel.
Dans cette cohue de clics, de bavardages, de grattes papiers, j’ai appris, j’observe cette toile qui semble si empoisonnée et assassine. Bizarre, je ne ressens rien, un poison sans effet dirait-on. Le démon des morts ne m’a pas expédié auprès de son juge l’enfant des cimetières. J’ai passé le concours de l’A666. Et tout va bien. C’est ce que j’ai envie de dire aux détracteurs qui vomissent l’art. Tout va bien, rassurez-vous. Il n’y a pas qu’une dimension ici bas.
Oui, il paraîtrait que dans les mots, à travers eux, on peut vivre et survivre, créer ou catastropher, rire ou couiner. C’est le Nouveau Monde. En construction. Alors quand quelque chose bug. Il paraîtrait qu’un update est recommandé.
Vous l’avez vu aussi la phrase des vacances :
“Un homme qui a réussi est un homme qui se lève le matin et se couche le soir,
Et qui entre les deux a fait ce qu’il aimait”
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