Moi qui croyais voir des éléphants dès ma sortie de l'avion, illusion !
Moi qui croyais que vous marchiez encore à pieds nus, bonne leçon !
Moi qui croyais que vous n'alliez rien m'apprendre, maintenant je comprends.
Moi qui croyais tout savoir sur tout, illusoire, je me suis trompé.
Moi qui savais que vous aviez souffert, mais pas autant, je m'incline et j'en pleure parfois encore.
S'il te plaît, raconte-moi, dessine-moi ton village, comment c'est chez toi.
Je viendrai te voir, tu m'apprendras tes coutumes, je goûterai tes plats cuisinés, si tu le veux bien.
Je t'apporterai des cadeaux, pour toi et ta maman, des livres à coloriés pour tes enfants.
Et si j'ai encore assez d'argent, je t'enverrai un container de jouets et de nouveaux bancs d'écoles.
Merci d'être ce que tu es, mon ami noir.
Merci de m'accepter comme je suis.
Imana Ikurinde, (en Kyniarwanda : Que Dieu te protège)
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