Un auteur c’est un plat qui se mange froid. Or, Houellebecq est un auteur froid :
c’est donc le moment.
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Si "au commencement était le Verbe"...
Dans ses deux premiers titres - Extension du domaine de la lutte et Les particules élémentaires -, qu'est-ce que nous disait Michel Houellebecq (si d'aventure cet auteur tentait de nous dire quelque chose) ?
Ce chérubin semblait vouloir nous dire, avant de s'en désoler, qu'il vaut mieux être riche et beau (et puis, jeune aussi) quand on veut tirer (1) de belles nanas, que pauvre et laid.
Cette affirmation qui ne souffrira aucune contestation ferait donc de Houellebecq un grand écrivain doublé d'un grand moraliste.
Car, si Houellebecq avait été riche et beau à une époque où il ne l'était pas, il aurait bien évidemment et très certainement cherché à séduire des filles pauvres et laides...
C'est donc ça ?
1- Tirer des nanas : oui parce que... Houellebecq, les nanas, il voulait les tirer, c'est tout. Et elles ne s'y sont pas trompées bien sûr ! Elles qui ne supportent pas, lorsqu'elles en ont besoin, qu'on leur dise qu'elles en ont envie et vice versa. Mais ça................... Houellebecq l'ignorait.
Alors maintenant, à quand un auteur mais... de génie celui-là, qui nous expliquera, contre toute attente, combien il est préférable d'être issu d'une catégorie sociale dite "privilégiée" plutôt que d'appartenir à une catégorie sociale dite "défavorisée" ? (défavorisée ????? Qualificatif outrageusement euphémisant quand on constate l'ampleur des dégâts sur cette classe) quand on veut, non seulement séduire de belles nanas, mais aussi et surtout, se faire une place au soleil...
A quand cet auteur de génie ? Parce que... bon... on s'impatiente là !
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Plus tard, avec un titre comme Plateforme, et dernièrement avec "La Possibilité d'une île" et "La carte et le territoire", il semblerait que Houellebecq ait souhaité élargir quelque peu son champ de vision et qu'il se soit décidé à nous donner des nouvelles du monde.
Si Houellebecq connaît réellement notre monde contemporain en général, et l'Art en particulier (2), et si on oublie un moment une inspiration souvent absente ou poussive, force est de constater que les informations de l'auteur à ce sujet semblent avoir pour sources principales, sinon unique, le journal de 20H (TF1 ou France 2, c'est au choix), les émissions de Delarue, Envoyé Spécial pour s'être attardé devant son écran (somnolant ?), et maintenant qu'il est en Espagne : TV5 ; ce qui, tout le monde en conviendra, n'arrangera rien, bien évidemment.
2 - Houellebecq est un auteur très vague ! Aussi, gare au mal de mer ! Car... Houellebecq ne peut que bâcler les sujets qu'il croit traiter - et manifestement cela ne gêne pas grand monde puisque dans le milieu littéraire, tout le monde triche et bâcle : auteurs et critiques. Qui s'en plaindra ? Sûrement pas les lecteurs, nous affirme-t-on.
Tout comme il a une vague idée de la science fiction et des sectes dans "La possibilité d'une île", dans son dernier titre Houellebecq a juste une vague, très vague idée du fait que l'art contemporain n'est le plus souvent qu'une vaste fumisterie sans talent ; mais il ignore le plus important : c'est une fumisterie de la part d'individus (artistes mon oeil !) très sérieux qui n'ont aucun sens de l'humour et qui se préoccupent de tout et ne plaisantent avec rien ; ce qui aggrave sensiblement leur cas à tous (rien à voir donc avec la démarche d'un Marcel Duchamp).
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Mais alors...
A prendre ou à laisser Houellebecq ? Un Houellebecq qui est à l'écrit ce que Mylène Farmer est à la musique et à la danse (on me dit que tous les deux partagent le même fans-club !)...
Au diable la culpabilité !
Vraiment ! Sans regret et sans remords, on doit pouvoir laisser Houellebecq ainsi que les fossoyeurs de la littérature qui l'ont promu au rang d'auteur qu'il faut avoir lu sous peine d'être frappé d'inconséquence ou de nullité, là où ils ne seront jamais, à savoir : dans un lieu qui ressemble fort à un avenir car, il y a des auteurs qui savent voir loin et acheminer l'attention de leurs lecteurs plus loin encore, et surtout, là où personne ne peut décemment souhaiter être mené : à tous les drames et à toutes les tragédies, nous tous glacés d'effroi, face au pire.
En revanche - et on l'aura compris -, Houellebecq ne nous mènera guère plus loin que dans sa salle de bains qu'il ne fréquente que rarement, pour une douche qu'il ne se résoudra jamais à prendre en gosse mal léché, difficile et laborieux quant à l'acquisition des apprentissages de la petite enfance... et sur son pot aussi, lieu de toutes les rétentions, en pré-ado attardé...
Et ce, alors que le monde d'aujourd'hui et de demain a et aura besoin de titans !
Car, il faut le savoir : un auteur digne de ce nom, un auteur qui se respecte, se doit d'être sale à l'intérieur mais... impeccablement mis à l'extérieur, un auteur au linge irréprochable ; et à ça, Houellebecq ne s'y résoudra jamais !
Oui ! Propre à l'extérieur et sale à l'intérieur car, porteur de toutes les ignominies dont notre espèce est capable cet auteur ! Jusqu'à ce que... une fois la morale évacuée ou expurgée, il ne reste plus que des hommes, femmes, enfants, vieillards, pères, mères, soeurs, frères, filles, fils, bourreaux et victimes, eux tous terrés au fond d'un gouffre, les yeux tournés vers le ciel, et la nuit, les étoiles, à la recherche d'une lumière rédemptrice pour les plus coupables d'entre eux, et consolatrice, pour les plus humbles, face à un lecteur non seulement témoin mais... acteur, incarnant pour l'occasion...
Le dernier des hommes.
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Extrait du titre : Serge ULESKI en blogosphère
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