Je recherche une vie
où je pourrais penser paisiblement
à la lueur de la chandelle.
Toute lueur a son ange.
Ce qui est éteint ne peut plus mourir.
Le temps où toute chose était sacrée
n’est pas révolu.
Le temps où chaque geste était un sacrement nous parle encore dans l’encre des images peintes.
Il m’arrive de m’attarder au seuil de ces lueurs fugaces, de revivre dans les essences, tels le promeneur au coeur de son périple matinal.
Tant de voix m’habitent.
Le peintre des racines, le peintre des angelots, le peintre des choses inertes.
Je vis dans les odeurs de résines,
d’huiles, de vernis colorés.
Je combat des ombres au fond de la fosse.
Le nom de mon ennemi est difficile à prononcer.
Les mots me manquent, les lignes se figent.
Enfermé dans mon atelier, je vis reclus, j’accomplis la mission qui me fut dévolue.
Soyez indulgents envers celui qui cherche,
par approximations, par divisions,
par touches successives.
A force de se soustraire de l’inutile,
On finit par ne plus parler qu’au travers de songes qui s’effacent à chaque fois que la lueur se consume à la mèche de son propre corps.
où je pourrais penser paisiblement
à la lueur de la chandelle.
Toute lueur a son ange.
Ce qui est éteint ne peut plus mourir.
Le temps où toute chose était sacrée
n’est pas révolu.
Le temps où chaque geste était un sacrement nous parle encore dans l’encre des images peintes.
Il m’arrive de m’attarder au seuil de ces lueurs fugaces, de revivre dans les essences, tels le promeneur au coeur de son périple matinal.
Tant de voix m’habitent.
Le peintre des racines, le peintre des angelots, le peintre des choses inertes.
Je vis dans les odeurs de résines,
d’huiles, de vernis colorés.
Je combat des ombres au fond de la fosse.
Le nom de mon ennemi est difficile à prononcer.
Les mots me manquent, les lignes se figent.
Enfermé dans mon atelier, je vis reclus, j’accomplis la mission qui me fut dévolue.
Soyez indulgents envers celui qui cherche,
par approximations, par divisions,
par touches successives.
A force de se soustraire de l’inutile,
On finit par ne plus parler qu’au travers de songes qui s’effacent à chaque fois que la lueur se consume à la mèche de son propre corps.
Commentaires
Merci Dan, Cap'tain des fleurettes.
Contente de retrouver ta voix intérieure.
Nous sommes gratifiés en même temps, en frères -
abreuvés au même lait de l'Esprit -
par notre cher mécène Robert Paul.
Gratitude à vous Robert Paul !!!
et Mille Merci à vous deux amis d'exister
et de faire briller le feu sacré de la vie intérieure
que j'apprécie tant sur ce site d'amis artistes exceptionnel.