Je marche en pleine ville,
tout en peine, chagrine,
mon visage s'efface, je passe,
l'obscurité s'installe ; la nuit.
J'ai oublié mon prénom,
mais le vôtre point encore,
glacé est devenu mon corps,
ma tête s'envole loin de lui,
qui la mord, lui hurle votre absence.
De vos yeux, je recherche cet or-bleu,
la marée d'un regard, tout l'espace.
Mais il n'y a plus personne,
que ces regards qui ne sont pas le vôtre,
tout étrangers à nous !
Je marche en pleine ville,
tout en peine, fébrile,
je suis comme sur un fil, en péril,
Un début de clarté s'immisce, l'aube.
J'ai oublié mes rires
mais les vôtres point encore,
titubant est devenu mon cœur,
mon corps se perd ici,
dans cette mégalopole,
où m’obsède votre ombre folle
sans voix, ni chaleur !
Je ne sais plus l'heure qu'il est,
tout en moi, n'est plus que vous,
sans vous.
NINA
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