Dans une paix certes parfaite,
Quand je suis passive chez moi,
Ne ressentant aucun émoi,
Mon âme reste satisfaite.
Or, le plus souvent m'extasie,
Contemplant la splendeur céleste.
Sans idée de durée, je reste
À savourer la poésie.
Après avoir vécu longtemps,
Tels des animaux attelés,
Très peu d'êtres peuvent aller
Dans un bien-être persistant.
N'ont pas la grâce suffisante,
Qui agit efficacement.
Attribuée très rarement,
Elle ouvre une voie apaisante.
Je l'ai reçue, en remercie
À tout hasard la providence
Qui fait que tranquille j'avance
Sans me sentir à sa merci.
12 juin 2017
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