Chaque fleur me semble un poème.
L’une m’émeut par sa splendeur,
Une autre a une grâce extrême.
Leur vue m’alimente en bonheur.
La marguerite, en sa blancheur,
Modeste, est tout à fait charmante.
Or, on la meurtrit jusqu’au coeur,
Une tradition distrayante.
C’est qu’on lui prête le pouvoir
De sentir comment on nous aime.
On s’empresse de le savoir,
S’attendant au pire, quand même.
La poésie, comme les fleurs,
Possède une tendre attirance.
Grandiose, elle vient d’ailleurs,
Parfumée des vents de l’errance.
22 juin 2011
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