A travers le grésil,
j’aurais attrapé toutes sortes de formes.
Chutes d’eau et averses.
Comment, le sais-tu, tout cela deviendra immortel ?
Un blanc étonnant. Ta silhouette est en mouvement.
Des nuages s’évaporent doucement
sur les collines.
Sur une route de pierres bordée de jonquilles.
Tu te souviens.
Elle passe ses mains dans les hautes herbes.
Je t’imagine et autour de toi les plantes s’animent.
Elles répondent à tes paroles et à ta voix.
Puis s’ensuit un règne de silence.
Julien Boulier le 03 mars 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3435404711
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