Mes paroles voyagent emportées par les ondes,
Planent comme nuages où les pousse le vent,
Loin, de plus en plus loin du fleuve Saint-Laurent,
Arrivent au hasard dans quelque coin du monde.
Planent comme nuages où les pousse le vent,
Mes émois, mes pensées, mes rêveries profondes.
Arrivent au hasard dans quelque coin du monde,
Parfois dans un jardin au calme reposant.
Mes envies, mes pensées, mes rêveries profondes,
Se séparent de moi légères en voltigeant,
Parfois dans un jardin au calme reposant
Où des parfums discrets s'élèvent et se confondent.
Se séparent de moi légères en voltigeant,
Retombent à la fin dispersées à la ronde,
Où des parfums discrets s'élèvent et se confondent.
En éveil, surpris, les cueillent des passants.
1er juillet 2009
Commentaires