Divagations
Hier et demain n'est que rumeur qui gonfle comme une dune.
Mon rêve un langage dont je suis l'humble oracle.
Je ne suis que peu ou prou éloigné des grands chemins,
Dans une solitude agreste.
Mon cœur habite des siècles de frondaisons.
Le roman de mon âge s’attelle à l'horizon,
Dont l'étendue n'est multipliée que par le mouvant destin.
La lumière tient au temps et à l'espace d'un infini céleste.
La lente désagrégation me ramène à la poussière
Et en chaque sépulture je suis identifié à la terre.
Ô vous!
Prêtez-moi l'oreille, quelques ondes immortelles,
Comme des juges redoutables tamisent la cité éternelle.
Existe t'il un souffle dans la croissance des nombres
Qui nous augmente comme de simples miracles.
Existe t'il même, ne serait-ce qu' une seule pensée pour y répondre.
Notre vie est d'épines et de rosiers
Et notre cœur a fait son nid au creux du cerisier.
C'est un vieux visage que nos anciennes fortunes.
Avons nous relu le poème qui tisse la trame de notre destinée.
Seul quand le jour abdique, le penseur reste douloureusement incliné.
Commentaires
Bonjour...Merci à tous, qui partagez ne serait-ce...Qu'un peu de ma poésie