- Bonjour, la mort, que me veux-tu ?
Tu m'as, dans tes bras, déjà tenu !
Souviens toi, j'avais huit ans.
Tu m'instruisis le ravissement
D'un univers, très flamboyant.
- Ces images, de mon cœur, l'aliment
Font que, là, maintenant, si tu veux,
je t'autorise à me reconduire aux "cieux" !
- Repose moi sur un « Arc en Ciel »
Pour qu’une glisse ascensionnelle
Me remette face à la Dame Blanche,
L’Être d’amour, si lumineux,
Ma maman, celle des « dimanches » … !
Qui,… Sa main frôlant mes cheveux,
M’appris le nom « bonheur » !
Et, de sa voix, son doux et capiteux,
M’instruit du sens « douceur » !
- Va mon petit, retourne t’en,
Ce n’est pas, là, déjà ton temps !
- Et sur le sort, prends ta revanche.
Entêté, cabochard ou petit boudeur
J’insistais, quémandeur, batailleur
Je refusais, voulais passer,
- Petit enfant, grand obstiné.
Retourne, ce n’est pas ton temps.
Insistait la Fée, doucement.
- Va, j’y serai avec toi,
T’épargnant les effrois
- Tu as encore, à bâtir, une tour.
- A donner, la vie, aussi l’amour
Sa voix, si douce, me barrait le « ciel » !
- Va, je referais ton « ton Arc en Ciel »
- Madame, ici, tout est beau et doux.
Puis, ces voix, ces rires ! Là, au bout ?
- Pas maintenant, petit enfant !
Tu dois attendre, devenir grand.
- Devrais je, encore, autant saigner ?
Et, je pourrai, toujours voler ?
- Recevrais-je toujours, les coups ?
Ici les mains, là le bambou ?
- Je serai avec toi, et te promet
« Cliquets secrets et guillemets »
Qui cerneront maux et effrois
- Crois moi, sans dire, pourquoi.
- Belle Dame je fais cela, et plus encore,
Je retourne en Enfer, prés de ceux qui « m’aiment ».
Montrez moi, la terre, j’y serai encore moi-même.
Pour vous, j’y serai, mais pour d'autres, qui encore ?
arteepee 15/02/2013
Commentaires
En fait il a peu j'en avais une version plus "académique" avec des iambes parfaites, des rimes plus strictes, et j'ai voulu ré-écrire le tout plus librement ! Mais j'éditerais peut-être la première version, quoi que avec une finale toute autre.
Merci à vous,
Nicole, Adyne, et Nicole, j'apprécie votre gentillesse.
Mais oui Mesdames, c'est du vécu mais raconté avec les mots que je connais aijourd'hui, A l'époque,après "l'accident" les Soeurs du couvent où j'allais à l'école, avaient convoqué, et dit à mon père que j'étais devenu "différent", zinzin, fou! .... Parce que je passais toutes mes récréations devant une reproduction de la Vierge de l'Ourde à essayer de ("encore") léviter. Mon papa, vexé m'a alors placé dans une école communale. Pour entamer ma 4 em primaire.
Bonjour Robert,
Cela faisait longtemps que je n'avais eu le plaisir de te rencontrer sur Arts et Lettres.
Merci du partage de ces moments d' écriture émouvants ... seraient-ce des instants autobiographiques ? Si oui, voilà un " outil " qui t' a certainement soutenu sur ton Chemin de Vie ... dire, écrire, chanter , peindre,... ses souffrances , ses questionnements semblent autant de parcours propices à alléger l'insoutenable...
En te souhaitant un doux dimanche,
Amitiés, Nicole
Cela sent le vécu!!
Bravo. et merci.
Cordialement.
Adyne