Auprès du fleuve, au creux d'un bois,
Où je me trouve solitaire,
Face aux ombres, dans la lumière,
Bien souvent, j'entends une voix.
Celle d'un poète d'antan,
De mon exaltante jeunesse,
Quand chantait le vent de l'ivresse,
Au mois de mai, le plus souvent.
Cette offrande providentielle
Quand elle survient me ravit.
Éclaire un endroit de ma vie,
D'un jardin certaines parcelles.
Tels sur l'eau sombre du fleuve
Les éclats de miroirs flottants,
Des débris de vie immergeant,
Avec allégresse m'émeuvent.
14 avril 2018
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