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Démunie face à la haine

Je n’avais jamais mesuré à quel point, il était difficile de faire face à la haine surtout lorsque l’on sait qu’on n’a rien fait pour la mériter excepté être ce que l’on est. La haine ne laisse personne indemne, pas plus la personne qui l’exprime que son destinataire. Elle éclabousse même les gens qui s’en s’approchent de trop près. Lorsqu’elle passe par Internet, la haine est d’autant plus destructrice que l’Autre, n’existe que virtuellement. En cette absence de l’Autre, les interactions pénibles renvoient uniquement… à "soi ".

Je ne peux détailler ici, ce que je sais de la personne dont la haine m’a atteint mais ce que je peux dire, c’est que ce sentiment d’humiliation dont elle parle vient de très loin. Je n’y suis pour rien et même si je cessais d’intervenir sur des blogs ou que je cessais d’exister, ses blessures d’amour-propre ne cicatriseraient pas pour autant.

Mais comment réagir ? L’ignorer est assimilé au pire des mépris et renforce son sentiment d’humiliation. Entrer dans son jeu, je l’ai déjà fait. C’est épuisant et ne mène nulle part. Démystifier ces jeux psychologiques lui semble le comble de l’agression et nourrit sa haine. De plus, répondre de façon agressive à ses attaques me fait passer pour une teigne ou une vipère même si je ne fais que réagir à quelque chose qui faisait très mal.

Á présent, je saisis mieux comment la violence est souvent une réponse à la haine qui refuse à l’Autre tel qu’il est, mais le comprendre n’est pas vraiment d’un grand secours quand cette haine entraine dans son sillage, des personnes aimées.

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