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Commentaires

  • administrateur théâtres

    Ce matin...

     Au ciel clair, 


    L ’e s p é r a n c e 

    J’ai ancré l’espérance
    Aux racines de la vie
    *
    Face aux ténèbres
    J’ai dressé des clartés
    Planté des flambeaux
    A la lisière des nuits
    *
    Des clartés qui persistent
    Des flambeaux qui se glissent
    Entre ombres et barbaries
    *
    Des clartés qui renaissent
    Des flambeaux qui se dressent
    Sans jamais dépérir
    *
    J’enracine l’espérance
    Dans le terreau du cœur
    J’adopte toute l’espérance
    En son esprit frondeur.

     
     Andrée Chedid
  • Poule
  • Bonjour

    Ce que l’on pense, ce que l’on ressent ne peuvent pas à mon sens s’exprimer, se communiquer avec un code oral ou écrit constitué de mots quand bien même l’on se trouve entre gens initiés à la même langue. On ne peut exposer dehors qu’une approche de ce qui est dedans, et je ne crois pas à la vertu à la pertinence de la spontanéité à supposer que ça existe pour s’exprimer. Par ailleurs le fait même de s’exposer, de se dévoiler, de se mettre à nu n’est pas si facile, si répandu que ça et chacun à mon sens a besoin d’un jardin secret. En tout cas, c’est un petit nombre de fois où j’ai pu me dire satisfait de la compréhension de ce que j’avais dit, écrit et que c’était bien en correspondance avec ce que je pensais ou ressentais. Par contre, c’est un nombre incalculable de fois où j’ai dû constater qu’on m’avait mal compris, qu’on me prêtait des idées, des intentions qui n’étaient pas les miennes ou que je n’avais pas su dire, écrire ce qu’il fallait pour être compris et au minimum entendu. Voilà pourquoi je pense que la transcription, la transmission de sa pensée, de ses ressentis avec des mots sont des exercices extrêmement difficiles qui demandent beaucoup d’efforts et d’envies d’être compris pour ce qu’on est terriblement singulier et oscillant tant il y a de possibilités de déperditions, de parasitages, d’interprétations erronées de ses pensées de l’émission à la réception de ses dires. C’est pourquoi je dis aussi qu’en nombre de circonstances il vaut mieux se taire que de parler, ou retarder ce qu’on estime nécessaire de dire. Il y a dans le silence bien plus de pertinence, de sagesse, d’efficacité, de respect, d’humanité que dans la parole précipitée ou maladroite, mal ajustée, dans la parole qui tombe mal ou qui n’a aucun intérêt. Ceci étant dit, je répondrais volontiers à cette question du mot de la langue française que je préfère. Présentement, mon choix est pour le mot « accordance ». Ayant réfléchi maintes fois sur ma vie dans ce monde, j’ai fait le tri entre les épisodes formidables, que jamais je n’oublierai et les épisodes minables, détestables que j’aimerais réduire en poussière et disperser au vent. Les épisodes formidables, je les garde en moi précieusement, ce sont des personnes dont la fréquentation, la compagnie m’a fait le plus grand bien, des personnes qui ont donné, donnent leur meilleur passionnément sans calcul, des personnes qui m’ont livré les arguments essentiels du combat qu’est la vie, des personnes à qui je dois beaucoup et j’ai eu l’occasion de le dire plusieurs fois publiquement c’est par eux que je suis, c’est par eux que j’ai cette motivation imputrescible d’agir librement, et de dire, d’écrire que rien ne vaut le temps dont on peut disposer à notre guise. Les épisodes minables, je laisse toutes leurs mauvaises discordances à tous les pauvres d’esprit et de coeur et aux charognards qui ne se nourrissent que du malheur, des faiblesses des autres, qui sont prêts à tous les mauvais coups pour ruiner, détruire ceux qu’ils n’aiment pas, jalousent ou méprisent sans les connaître. Je crois bien que toute ma vie peut se résumer à chercher, à trouver tout ce qui me permet de tenir, d’aller bien, de vivre au mieux dans ce monde de brutes et de fous, et cela je le conçois dans l’accordance que j’ai eue et que j’ai toujours avec des personnes aimables, aimantes, aux multiples talents qui vous réconcilient avec le beau, le bon, le savoureux, le capiteux, le mystérieux, le vertigineux, et plus encore le rire à qui mieux mieux, des personnes qui ne changent pas d’avis comme de chemise, et qui tiennent leurs promesses.

    En tout cas, je souhaite à chacun de se trouver dans un bain de douce accordance …

    Bonne journée. Amitiés. Gil  

     

  • Espoir , espoir que ça continue , quand ça va bien , espoir que cela ira mieux quand ça va mal , tant qu'il y a de l'espoir , il y a de la vie .

    Vie, VIS !!

  • Bonjour Monsieur,

    Partage communication qui entraîne... discutions dialogue sont des mots importants qui me permettent d'être moi !

  • J'aime le mot "mot", il comprend toute l'essence de l'homme et pas seulement. Car "Il est vie, esprit, germe, ouragan, vertu, feu;
    Car le mot, c'est le Verbe, et le Verbe, c'est Dieu." (Hugo)

    Hugo a pensé à ce "mot" en écrivant le poème suivant:

    "Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant.
    La main du songeur vibre et tremble en l'écrivant;
    La plume, qui d'une aile allongeait l'envergure,
    Frémit sur le papier quand sort cette figure,
    Le mot, le terme, type on ne sait d'où venu,
    Face de l'invisible, aspect de l'inconnu;
    Créé, par qui? forgé, par qui? jailli de l'ombre;
    Montant et descendant dans notre tête sombre
    Trouvant toujours le sens comme l'eau le niveau;
    Formule des lueurs flottantes du cerveau.
    Oui, vous tous, comprenez que les mots sont des choses.
    Ils roulent pêle-mêle au gouffre obscur des proses,
    Ou font gronder le vers, orageuse forêt.
    Du sphinx Esprit Humain le mot sait le secret.
    Le mot veut, ne veut pas, accourt, fée ou bacchante,
    S'offre, se donne ou fuit; devant Néron qui chante
    Ou Charles-Neuf qui rime, il recule hagard;
    Tel mot est un sourire, et tel autre un regard;
    De quelque mot profond tout homme est le disciple;

    Toute force ici-bas a le mot pour multiple;
    Moulé sur le cerveau, vif ou lent, grave ou bref,
    Le creux du crâne humain lui donne son relief;
    La vieille empreinte y reste auprès de la nouvelle;
    Ce qu'un mot ne sait pas, un autre le révèle;
    Les mots heurtent le front comme l'eau le récif;
    Ils fourmillent, ouvrant dans notre esprit pensif
    Des griffes ou des mains, et quelques-uns des ailes;
    Comme en un âtre noir errent des étincelles,
    Rêveurs, tristes, joyeux, amers, sinistres, doux,
    Sombre peuple, les mots vont et viennent en nous;
    Les mots sont les passants mystérieux de l'âme

    Chacun d'eux porte une ombre ou secoue une flamme;
    Chacun d'eux du cerveau garde une région;
    Pourquoi? c'est que le mot s'appelle Légion,
    C'est que chacun, selon l'éclair qui le traverse,
    Dans le labeur commun fait une oeuvre diverse;
    C'est que de ce troupeau de signes et de sons
    Qu'écrivant ou parlant, devant nous nous chassons,
    Naissent les cris, les chants, les soupirs, les harangues;
    C'est que, présent partout, nain caché sous les langues,
    Le mot tient sous ses pieds le globe et l'asservit;
    Et, de même que l'homme est l'animal où vit
    L'âme, clarté d'en haut par le corps possédée,
    C'est que Dieu fait du mot la bête de l'idée.

    Le mot fait vibrer tout au fond de nos esprits.
    Il remue, en disant: Béatrix, Lycoris,
    Dante au Campo-Santo, Virgile au Pausilippe.
    De l'océan pensée il est noir polype.
    Quand un livre jaillit d'Eschyle ou de Manou,
    Quand saint Jean à Patmos écrit sur son genou,
    On voit, parmi leurs vers pleins d'hydres et de stryges
    Des mots monstres ramper dans ces oeuvres prodiges.

    O main de l'impalpable! ô pouvoir surprenant!
    Mets un mot sur un homme, et l'homme frissonnant
    Sèche et meurt, pénétré par la force profonde;
    Attache un mot vengeur au flanc de tout un monde,
    Et le monde, entraînant pavois, glaive, échafaud,
    Ses lois, ses moeurs, ses dieux, s'écroule sous le mot.
    Cette toute-puissance immense sort des bouches.
    La terre est sous les mots comme un champ sous les mouches
    Le mot dévore, et rien ne résiste à sa dent.
    A son haleine, l'âme et la lumière aidant,
    L'obscure énormité lentement s'exfolie.
    Il met sa force sombre en ceux que rien ne plie;
    Caton a dans les reins cette syllabe: NON.
    Tous les grands obstinés, Brutus, Colomb, Zénon,
    Ont ce mot flamboyant qui luit sous leur paupière:
    Esperance ! - Il entr'ouvre une bouche de pierre
    Dans l'enclos formidable où les morts ont leur lit,
    Et voilà que don Juan pétrifié pâlit!

    Il fait le marbre spectre, il fait l'homme statue.
    Il frappe, il blesse, il marque, il ressuscite, il tue;
    Nemrod dit: "Guerre!" alors, du Gange à l'Illissus,
    Le fer luit, le sang coule. "Aimez-vous!" dit Jésus.
    Et ce mot à jamais brille et se réverbère
    Dans le vaste univers, sur tous, sur toi, Tibère,
    Dans les cieux, sur les fleurs, sur l'homme rajeuni,
    Comme le flamboiement d'amour de l'infini!

    Quand, aux jours où la terre entr'ouvrait sa corolle,
    Le premier homme dit la première parole,
    Le mot né de sa lèvre, et que tout entendit,
    Rencontra dans les cieux la lumière, et lui dit:
    "Ma soeur!

    Envole-toi! plane! sois éternelle!
    Allume l'astre! emplis à jamais la prunelle!
    Echauffe éthers, azurs, sphères, globes ardents;
    Eclaire le dehors, j'éclaire le dedans.
    Tu vas être une vie, et je vais être l'autre.
    Sois la langue de feu, ma soeur, je suis l'apôtre.
    Surgis, effare l'ombre, éblouis l'horizon,
    Sois l'aube; je te vaux, car je suis la raison;
    A toi les yeux, à moi les fronts. O ma soeur blonde,
    Sous le réseau Clarté tu vas saisir le monde;
    Avec tes rayons d'or, tu vas lier entre eux
    Les terres, les soleils, les fleurs, les flots vitreux,
    Les champs, les cieux; et moi, je vais lier les bouches;
    Et sur l'homme, emporté par mille essors farouches,
    Tisser, avec des fils d'harmonie et de jour,
    Pour prendre tous les coeurs, l'immense toile Amour.
    J'existais avant l'âme, Adam n'est pas mon père.
    J'étais même avant toi; tu n'aurais pu, lumière,
    Sortir sans moi du gouffre où tout rampe enchaîné;
    Mon nom est Fiat Lux, et je suis ton aîné!"

    Oui, tout-puissant! tel est le mot. Fou qui s'en joue!
    Quand l'erreur fait un noeud dans l'homme, il le dénoue.
    Il est foudre dans l'ombre et ver dans le fruit mûr.
    Il sort d'une trompette, il tremble sur un mur,
    Et Balthazar chancelle, et Jéricho s'écoule.
    Il s'incorpore au peuple, étant lui-même foule.
    Il est vie, esprit, germe, ouragan, vertu, feu;
    Car le mot, c'est le Verbe, et le Verbe, c'est Dieu.'

    - Victor Hugo

    Les Contemplations, Livre I. (1855)

  • Le pouvoir de l'argent entre dans la Blanche Maison, alors...

    Parle plus bas
    car on pourrait bien nous entendre
    Le monde n'est pas prêt pour tes paroles tendres
    Le monde n'est pas prêt pour nous
    Il dirait tout simplement que nous sommes fous.

    ...

    Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre
    de ceux qui ont fait des chansons
    sans un "je t'aime" ou l'amour rime avec raison

    Paroles de Boris Bergman, adaptation de la chanson du Parrain (L. Kusik et N. Rota)

    Personnellement, j'aime beaucoup le mot "amateur" qui aime et qui partage.

  • caressssse paresssse tendresssse, fière, altière, guerrière, meurtrière, pierre j'aime bien tous ces mots qui sonnent plus qu'ils disent.

  • Motivant!

  • Dans la multitude des mots Lequel ou Lesquels choisir? Déjà il y a des catégories de mots ceux pour le sens et aussi ceux pour le son qui titillent notre esprit ou notre oreille ou encore plus sournoisement notre cœur!

    En tête il y en a UN qui pour moi caracole : AMOUR.... et tout est dit! Il évoque tant de choses qu'on peut le décliner à l'infini! Il n'agresse ni l'esprit, ni le cœur et ravit l'oreille... il est le magicien qui fait sourire, rire et pleurer... il résume la vie...

    Dans la catégorie : Esprit, j'aime échange et harmonie et et et...

    Et dans la catégorie son : Glaïeul et sensualité et tintamarre et parfum et plaisir....et et et...

    Merci Monsieur Paul de nous faire ici évoquer la magie des mots. Très belle journée à vous tout en SOLEIL (encore un mot magique)

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