Épître à C M
Il convient certes, à la coquette,
Qu'on la courtise, qu'on la fête.
Cela, parfois dure des ans;
Un bien-être valorisant.
Quand vient l'âge de la sagesse,
Accueillant aussi l'allégresse,
Si comblée, elle fait le point,
Sereine, elle arrive plus loin.
Mais subir l'enlaidissement,
Mène à des choix évidemment.
Quand le corps devient sédentaire,
Souvent, son âme se libère.
Une dame tenait pour sûr,
Sans ressentir que c'était dur,
Que son savoureux don de plaire
Était à l'état de poussière.
Le sort surprend jusqu'à la fin.
Il lui fit découvrir soudain,
Un vieil artiste romantique,
Un admirateur authentique.
- «Vous êtes plume et moi pinceau.
La couleur embellit les mots.
Je veux vous voir!» Ô maladresse!
La tient dans l'ombre, sa vieillesse.
16 octobre 2014
Commentaires
Bonsoir Suzanne,
Merci pour ce poème qui a bien sa place !
Félicitations.
Affectueusement.
Adyne