Or elle
Telle d’un temple l’architrave
Tablant sur la puissance grave
De son corps souple dont l’étrave
Fend l’air immaculé
Et danse
Oui Elle
Seins bombés sans retenue sans
Aucun scrupule et indécent
Peut-être mais comme elle le sent
Son corps de flamme
Se nue
Car elle
C’est la danseuse ourlée de vie
Dont aucun des pas ne dévie
D’un absolu qui vous défie
D’une innocente
Puissance
Elle danse sur mes paupières
Et je ne puis fermer les yeux
Tangente !
Commentaires
merci d'avoir apprécié. Quant au croquis c'est le point de départ: saisir au cours de cette performance de danse les divers mouvements en une quinzaine de dessins à la pointe feutre et très rapidement sans que la pointe décolle du papier (ou le moins possible...)
L’image soutient le poème et le poème achève ce beau tableau en mouvement. Et "alors on danse" comme dit Stromae.
Le croquis en lui même est délà un oeuvre !!
Et voici le croquis de départ...
bonne nuit quand même!
Génial , moi non plus je ne puis fermer les yeux !
Ode à la jeunesse, à la fraicheur et à la légèreté !
merci à vous!
le texte est encore inédit
La peinture se base sur une série de croquis pris sur une prestation de danses orientales (il y en a un dans mon album "danse"
splendide!
Belle, une vraie diablesse à faire bondir les coeurs.