Là où le soleil décline, apothéose!
Sur un fleuve de nacre s'est infiltré de l'or.
De lumineux nuages prennent une teinte rose
Je me sens attendrie, coup de coeur et ferveur.
Mais, sur l'incommensurable voûte céleste,
Non loin sont répandues des zones endeuillées
De haut en bas, des couches de cendres figées
Rappellent la laideur, la rendent apparente.
Exaltation, désolation, ce soir voisinent.
Grandiose spectacle évoluant sans bruit.
Je contemple à nouveau la lumière qui coule.
Captivée, je ressens une grâce inouIe
30 juillet 2015
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