Tableau de Claude Moulin
Quand je n’ai pas de lac, il me reste le ciel.
Toujours attendrissant, qu’il soit nacré ou bleu,
Il m’offre des tableaux superbes ou somptueux,
Que dore une lumière aussi douce que miel.
...
Continents inconnus qui vont à la dérive,
Baies qui s’ouvrent, grandissent, élargissant leurs rives,
En parade, parfois, des animaux mythiques,
Immenses, vaporeux et chacun d’eux unique.
...
Venus on ne sait d’où, ils se rendent ailleurs,
Se métamorphosant lentement sous mes yeux.
Et c’est l’apothéose quand au coucher du Dieu,
La voûte est transcendée par l’afflux de couleurs.
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