Endormie sous une tonne de douceur et des milliers de sourires,
la colère se réveille en novembre.
Colère qui étrangle, qui donne envie de vomir.
La conscience aiguisée comme une lame de couteau.
Marcher à contresens tandis que les autres suivent le courant
les yeux fermés.
Frapper inlassablement contre une porte fermée à double tour,
depuis longtemps.
La clé reste introuvable.
Impuissance.
Colère de novembre.
Bientôt la neige viendra recouvrir le sol gelé.
La colère retrouvera le sommeil sous la douceur et les sourires.
Commentaires
Merci pour vos commentaires et vos appréciations, je suis très touchée.
Si ça inspire quelqu'un Liliane...pourquoi pas!
Belle journée à tous!
Antoinette
Très beau Bravo!
Adyne
un billet fort bien écrit et très imagé - bravo Antoinette
magnifique!
Serait un beau titre de peinture, Antoinette !