Le photographe des faubourgs
Est accompagné d’une muse.
Elle ne transcende ni ruse,
Le guide dans l’ombre des cours.
Il voit des êtres et les devine.
Capte une expression, un émoi,
Par chance, un sourire de joie,
Espérance quasi divine.
Face à l’ombre, dans la lumière,
Sur un banc un homme vieilli,
Songeur, qui semble recueilli.
Plus loin, un enfant solitaire.
Le photographe a du talent
Il saisit les secrets des âmes,
Sur les visages, lit les drames,
Qui demeurent longtemps présents.
Lors le poète qui errait,
Voulant s’absenter de la vie,
Voit en ce chasseur qu’il envie,
Un humaniste à honorer
5/1/2005
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