Cent mille fois encore
Cent mille fois encore à la lumière blême
Virevolte l’image, un reflet jaillissant,
Fantômes en cortège, irréel ravissant.
Déjà le petit jour, farandole ou carême.
Ce n’est pas que parfois, me croiras-tu jamais,
Tes gestes, ton visage et ta chère silhouette
Dessinée à ravir, quelle riche palette,
Me donnent le vertige, au plus haut des sommets.
C’était avant-hier et c’était aujourd’hui,
Notre histoire s’écrit, une œuvre sans rature,
Des joies et des plaisirs, souffrances qu’on endure,
Instants où à jamais, le bel âge s’enfuit.
Ne pas se retourner, ni pleurer ou se plaindre,
Regarder devant soi, car est belle souvent
La raison qui construit, elle chasse le vent
Et permet d’avancer, sans tricher et sans feindre.
Les printemps ont passé et aussi les hivers
Je ne m’étonne plus et flirte avec l’automne
Le chemin était là, il n’y a pas maldonne
Me suis trompé parfois, mais les yeux grands ouverts.
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