Votre main tout satin,
vagabonde sur mon visage chagrin ;
navire aventureux,
naviguant, chaloupant près
de mes yeux immensément bleus ;
Tombent du ciel marin,
des pommes d'amour, des fraises tagada,
mille douceurs nuits et jours,
sur mon corps,
sans fin.
De vous, des mots grandis,
portés par cet amour,
s'émancipent, s'enhardissent,
au contact des miens
qui ne font que rêver, s'écrire,
"adulescents" tout le temps.
Troublants !
Votre main tout satin,
sur la mienne tâchée d'encre,
se pose et l'enveloppe,
la sommant de s'ouvrir,
de se donner corps et âme.
Ecrire, oui mais,
à la vôtre s'alliancer.
NINA
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