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Bruxelles à l'heure d'Istambul

12272850088?profile=originalC’est la 3ème année que ce Festival  Sounds oI Istanbul nous offre l’occasion de découvrir divers aspects des cultures de Turquie, et d’Istanbul en particulier les 6, 7 et 8 décembre 2012.

Danse, théâtre , musique, chant-jazz, spectacle traditionnel de marionnettes en théâtre d’ombres, exposition et un double atelier de création de marionnettes du théâtre d’ombres Karagöz (pour adultes et pour enfants) vous seront présentés lors de ce festival pluridisciplinaire. Sans oublier nos papilles qui pourront se régaler d’un buffet de dégustations turque coloré et goûteux, une cuisine du soleil, ce qui fait toujours plaisir, particulièrement durant cette saison froide de l’hiver. Des desserts typiques, des douceurs, avec un petit café turc ou un thé noir des jardins de la Mer Noire, la région du thé, dans les montagnes verdoyantes qui lui confèrent ce goût corsé caractéristique.

Un thé qui a du corps!

Cette année 2012, comporte un accent plus familial d’une part – un climat très présent d’ailleurs dans la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale-  avec le théâtre Karagöz et une dimension underground d’autre part, lors de la soirée de clôture  où seront présentés divers groupes d’Istanbul de musique issus de la scène underground.

Cette soirée-là  -en décentralisation- se passe aux Ateliers Claus, avec la collaboration du Festival des Arts 0090, un festival qui présente  également le travail d’artistes contemporains qui ont un lien avec la Turquie.

Après une prestation tonique et envoûtante du groupe Babazula, ce jeudi 6 décembre, à épingler, le vendredi soir, 7 décembre, le  tout nouveau projet musical de Pinar et Sibel, Jazz Project, empreint de sensibilité, aux accents chaleureux de deux timbres de voix très différentes.

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Deux femmes, deux univers contrastéspour des standards du jazz revisités à leur façon,  et même certains chants en turc ou d’autres langues, me suis-je laissé dire, pour une performance unique, toute en sensibilité et  passion.

 

Samedi 8 : théâtre d'ombres turc, Karagöz et Hacivat qui est, depuis 2009, reconnu par l'Unesco comme appartenant au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Il est d'ailleurs issu d'une tradition ancestrale qui remonte au 16ème siècle et peut-être bien avant encore. Ses origines restent encore mystérieuses.

Et aussi, théâtre contemporain avec musique (saz et ney), en turc et en français et ensuite de la danse contemporaine par une Compagnie venue d'Istanbul.

La soirée de clöture se passera aux Ateliers Claus, en compagnie de divers groupes de musique underground d'Istanbul.

 

Bref, un programme alléchant pour des divertissements hauts en couleurs et en saveurs!


Pour en savoir plus, avec détails, voir sur mon nouveau site  web culturel, que je commence depuis peu, pour y noter et partager mes coups de coeur à Bruxelles et ailleurs: Festival Sounds of Istanbul 2012 et

Pinar et Sibel, deux femmes aux voix mystérieuses pour un projet Jazz Oriental

 

Pascale Eyben

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Commentaires

  •  

    Bonsoir Chère Pascale et merci pour ton long message qui m'a fait très chaud au coeur.

    D'après ce que tu m'écris, tu sembles avoir des contacts assez étroits avec la Communauté Turque et ... d'autres aussi ou eux seuls ?

    Voici la réponse : Je n'étais qu'une modeste institutrice  primaire. Au départ, je préférais les tous petits, ce que l'on appelait à l'époque "L'école gardienne", mais tous se sont ligués contre ce désir, car, paraît-il j'étais capable de briguer autre chose !! Je me demande bien pourquoi ?? C'est ridicule : ne faut-il pas autant d'intelligence si pas plus pour s'occuper des petits ?

    Bref, Ecole Normale Primaire comme bagage .... Après deux ans et demi, j'ai dû donner ma démission car je me mariais : c'était ainsi en 1952 dans l'enseignement catholique.(Sans commentaires)

    Départ vers l'Afrique, heureuse de quitter cet étouffoir. Là, j'ai travaillé en tant que Secrétaire auprès d'une Banque. J'ai adoré. Le contact avec les Africains, les former en français surtout ...., en dactylo, en secrétariat ...

    Beaucoup d'événements en 1960 et après .. et puis, reprise de l'enseignement vers les années 1965-66 par là

    A l'Ecole St Joseph Rue l'Olivier, près de l'Eglise Ste Marie à Schaerbeek. Lors de l'arrivée massive des premiers immigrés.

    J'y suis restée jusque vers les années 1985 environ. C'était une petite entité, rattachée à l'Institut Ste Marie.

    C'est vrai, c'est un beau métier ... mais nous avons dû tout inventer ... et nous travaillions comme des trapézistes. Les relations entre les professeurs étaient parfois très tendues. J'ai eu pas mal d'incidents de santé dont certains très graves. Ce qui n'était pas toujours très bien perçus !!

    Il n'empêche, c'était fascinant : tous ces enfants souvent très beaux et dont certains brillaient d'intelligence et de désir d'apprendre, de progresser. Je possède quelques photos de cette époque là. J'ai eu aussi l'immense chance de rester parmi les petits. C'était souvent disparate car, hélas, des élèves à la traîne et plus âgés perturbaient les classes.

    Un Iman venu de Turquie a enseigné la Religion musulmane .... plus tard. Auparavant, les cours de Religion Catholique étaient encore prodigués.

    Il a, ensuite, été remplacé par un Iman Tunisien qui, lui, a réuni les deux communautés turques et marocaines.

    Il y a quelques années, un article du Vif Express a révélé pas mal de choses à ce sujet et notre école a été citée !!!

    Il est vrai que ce dernier enseignait à l'Institut Ste Marie et chez nous et avait les bonnes grâces de la Paroisse !!

    La situation n'a pas évolué depuis dans le bon sens ... il faut être lucides.

    Ma petite fille a épousé un Marocain et s'est convertie à l'Islam ... Les enfants de la vidéo sont donc belgo-marocains. Faut-il préciser que nous sommes très soucieux quand à leur avenir, étant donné l'évolution négative que nous connaissons actuellement.

    J'espère que la santé de ta maman s'est améliorée : tu arrives à l'âge où il faut s'occuper un peu plus des parents.

    Ce n'est pas toujours facile à assumer ... je parle d'expérience. Là aussi j'ai eu ma part !!

    Profite surtout bien des années que tu traverses à présent : ce sont les plus belles. Vraiment.

    J'espère aussi que ta famille, ta fille vont le mieux possible. Avec une maman telle que toi .... il n'y a aucun doute à ce propos.

    Merci encore pour ta longue et belle réaction .... Rassure-toi, je suis loin d'être une sainte.

    Certains de mes poèmes sont aussi le reflet de ces années d'enseignement.  Il en est de très durs. Car la vie était dure, l'endroit était dur, le quartier et la rue parfois sordides.

    Très bonne soirée à toi. Prends bien soin de toi et mille amitiés. Rolande

     

     

  • Bonjour Chère Rolande,

    Merci pour ton message qui me touche beaucoup. désolée aussi si je ne t'écris pas plus souvent, car tu es très chère à mon coeur! J'ai été très prise par diverses choses, dont la santé de ma mère...

    J'ai bien reçu aussi ton message perso dans la boîte de réception du courrier Arts et lettres, mais je t'écris à nouveau ici, et j'espère que tu as bien reçu ma réponse également cet après-midi.

    Bruxelles-Istambul, c'était aussi tous ces enseignants dont tu parles, effectivement, moi, j'y pense, mais je ne savais pas que tu avais enseigné aux jeunes turcs immigrés d'Emirdag. 

    Peux-tu me dire dans quelle(s) école(s) tu as enseigné, pendant ces 25 ans?

    Quelle patience et quelle force il t'a fallu pour aboutir à ces résultats, de les initier à la langue et à la culture française.

    Aujourd'hui, les enfants de ces gens font des études universitaires pour certains, j'en connais. Peut-être leurs parents t'ont-ils eue comme professeur?

    D'après l'école, je demanderai à certains. Quelles années scolaires, niveaux, avais-tu, en tant que prof? Etais-tu institutrice  en primaire ou en secondaire?

    Quel beau métier tu as fait, éduquer, les renforcer pour qu'ils puissent  mieux comprendre notre monde,  et le leur, ici, en Belgique, ce qui n'est pas aisé, la mentalité étant toute autre que chez eux.

    Ils ont souvent un coeur d'or, et un sens aigü de l'accueil!

    Le bénévolat que tu prodigues à ces personnes malades révèle là encore ton grand sens de l'autre, de l'humain, et ta richesse intérieure, ces valeurs que tu offres sans compter, ton immense coeur, si généreux, je te reconnais bien là, Rolande! Quel magnifique engagement ...tu es leur rayon de soleil!

    Merci beaucoup pour tes encouragements pour mon site. Ce n'est qu'un début, je vais l'étoffer petit à petit, quand j'ai un peu de temps.

    Lors du Festival, le spectacle de marionnettes d'ombres, samedi  8/12 après-midi, était remarquable: Karagöz et Hacivat, un professionnel est venu d'Istanbul et c'est d'une grande richesse culturelle: j'ai même pu fabriquer une de ces silhouettes et donc ai mieux compris comment tout se déroulait, c'est intéressant et beau, de l'art en soi.

    Ce marionnettiste, Cengiz Samsun est d'ailleurs aussi reconnu par l'Unesco pour son travail qui appartient au Patrimoine immatériel de l'humanité, et réalise un splendide travail artistique, éducatif, de transmission ainsi que de partage de joie et d'humour en même temps que de valeurs universelles, qui peuvent toucher petits et grands. Il réunit toutes les générations autour de ce spectacle très vivant! On rit de bon coeur, on s'inquiète et se fâche avec les héros, bref on vit des émotions diverses et c'est un très bon moment de convivialité.

    Cet homme, à lui seul, présentait 15 caractères différents en imitant leurs voix et leurs attitudes, avec ces superbes marionnettes en 2 dimensions, quel talent de comédien et d'artiste! Il joue aussi de la musique en même temps, pour appuyer certains fait de l'histoire et mettre du suspense.

    J'ai beaucoup aimé, comme tu vois :-)

    Je te souhaite une bonne fin de dimanche, en douceur, et une très agréable semaine!

    Prends bien soin de toi, Chère Rolande!

    Gros bisous,

    Pascale

  • Merci Claudine pour ton appréciation! Bon dimanche, bonne soirée en douceur! Amicalement.

  • Bonjour Pascale,

    Je t'ai écrit un long message suite à l'info sur la page "Boîte de réception". Mais j'ai l'impression qu'il est passé à la trappe, comme tous les messages antérieurs que je diffuse par cet intermédiaire lorsque je donne suite à "répondre". C'est lassant, d'autant plus que l'on signale "Message envoyé". Là cela devient même frustrant !!
    Bref, j'y disais avoir vécu à Istambul-Bruxelles pendant plus de 25 ans lors des mes prestations d'enseignante (parmi d'autres)dans le quartier Sainte Marie !!
    Aux tous débuts de l'immigration.
    Nous devions tout leur apprendre, je dis bien tout. La plupart venaient d'Emirdag.
    Avant eux, nous avions des Italiens et des Espagnols. Se sont suivis, par vague : des gens de l'Est et surtout des Marocains.
    Une année tournante : plus de 10 nationalités différentes dans la classe. Mais ce fut la plus passionnante des expériences. Malgré stress et fatigue nerveuse intense.
    Qui songe jamais à ces multitudes d'enseignants anonymes qui se sont consacrés corps et âmes à ce type d'enseignement ??
    Si certains, parmi ces immigrés, s'expriment dans un français impeccable, connaissent plusieurs langues, c'est à ces enseignants là qu'ils le doivent ? Je leur ai souvent dit qu'ils avaient une chance immense s'ils prenaient la peine de comprendre cette évidence : l'étude du français ... du flamand ensuite ... de leur propre langue. Bref ... la porte était largement ouverte.
    Qui s'en soucie vraiment ? Non, ne reste que des critiques. Un baume sur la plaie cependant : la rencontre de certains élèves, tout à fait par hasard ... lors d'une hospitalisation ou au cours de mon bénévolat en clinique. Ils avaient, eux, pu saisir leur chance et se souvenaient fort bien de leur institutrice.
    Bref, si j'avais 20 ans de moins, j'irai à ces manifestations ... mais, lors de ma "mise à la retraite", je me suis consacrée plutôt au bénévolat au service des malades et des mourants.
    Je te souhaite pleine réussite pour ton nouveau site Web et je t'embrasse affectueusement. Rolande.

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