Aux nuages mes yeux, une vaine requête,
Dans l’utopique espoir, de découvrir enfin,
Le message secret, celui qui donne faim,
Et qui hante toujours mes songes de conquête.
Le ciel a revêtu partout le coton blanc
L’étourneau s’est enfui, et règne le silence ;
Je ressens alentour, une douce indolence,
Instant délicieux, presque même troublant.
J’invente une figure, une forme inconnue,
Etrange créature, et je crée le décor
Du vertige illusoire, ou d’un coquin de sort,
Le rêve et le réveil, l’idylle reconnue.
Pourquoi faut-il encor rompre ce doux moment
Revenir au présent, chasser le sortilège
Et imiter le vent, indigne sacrilège,
Qui efface l’image et conclut le roman ?
Je crois à l’irréel, la rencontre improbable,
La fusion des senteurs, la force de l’aimant
Sublime fumerolle, hymne de fol amant
Espace ésotérique, ivresse inoubliable.
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