Un ami vient de nous quitter
Sans doute avec un doux sourire.
Je me surprends à méditer.
Des fleurs pour un ultime adieu.
De l’être, si vivant hier,
L’âme s’est échappée sans bruit.
Le voilà une chose inerte
Et destinée à devenir,
Subrepticement un déchet.
Vinicius de Moraes
Avait requis pour le poète
Qu’il ne soit pas jeté en terre.
Angoissée, je pense en silence,
Que je clamerai à mon tour:
Ne m’enterrez pas, brûlez-moi!
Le feu ne produit que des cendres,
Poudre que laisse au bout des doigts
L’aile effleurée d’un papillon
Commentaires
Une douce évocation pleine de légèreté pour évoquer ce moment où il semble que nous ne soyons plus rien, j'ai bien dit il semble ................
Une douce mélancolie sur la finitude de toutes choses ici-bas.
Si les hommes en prenaient réellement conscience peut-être y aurait-il moins de guerres, de destructions stupides, bref, de toutes ces horreurs qui font souffrir et haïr.
Car, après tout, ne sommes-nous pas tous rien qu'un peu de poussière ?
Un poème recueilli, pour un ami, très beau Suzanne.
Très amicalement.
Adyne
bel hommage Suzanne.
Amicalement Josette