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Ton regard fut reconnu hier.

 

C’était l’été.

 

La légende d’un espace

 

où même le vent des saules

 

n’atteindra pas ce qui naquit

 

lorsque nous nous sommes aperçus.

 

Tu étais en train de danser sous cet arbre.

 

J’ai suivi ce qui me semblait être le bon itinéraire.

 

Où sont les mirages de tes yeux

 

si ce n’est calés dans les miens ?

 

Ses yeux, les cils, en toutes saisons.

 

un corps de plumes

 

sous les violettes.

 

Julien Boulier   le 19 mars 2918

poème déposé Sacem code oeuvre 3436021311

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