Elle s’en vient à l’orée de la nuit, funambule ;
sa robe blanche quitte enfin ses limites.
La fraîcheur de sa chevelure dans ces ciels égarés ;
Aux yeux de certains, comme dans un long sommeil,
nous vivions alors sous sa protection.
Nos lèvres pouvaient la toucher,
ses flocons projetés par le vent
contre le visage. Et le son des pas
sur son manteau silencieux.
Lorsque nous arrivions à la lisière de la forêt,
accompagnés de certitudes et de doutes,
nous passions notre chemin, ici-même,
en composant cette chanson.
Julien Boulier le 01 mars 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3435338611
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