Soudainement, trou noir. Je m’agite aussitôt.
En ces temps-ci, la neige nous offre des nuits claires,
Et parfois lumineuses, dont le rayonnement
Me comble d’allégresse.
Mais ce soir, au dehors, le décor est obscur,
Il n’y a pas de joie. Face aux petites flammes,
Qui ne m’égayent pas, j’essaie d’être sereine,
Je suis à peine sage.
Je bouge sans trouver la place la meilleure.
Quand mon confort bascule,la crainte me saisit.
J’essaie d’imaginer ce que les êtres endurent
Dans des lieux effroyables.
Et moi, que deviendrai-je si ma belle énergie
S’emballe et m’abandonne au temps de la vieillesse?
Aurai-je alors appris à dire en m’abusant:
Ah! comme je suis bien!
Il suffit, parait-il, de s’en persuader
Car en le répétant, on finit par le croire.
Je choisirai plutôt : ce pourrait être pire!
Je le dis dans le noir.
17/1/2001
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