Ailleurs
J’ai longtemps voyagé par les monts
Sur les eaux, et en l’air quelquefois ;
A bourlinguer ainsi, les démons
D’égoïsme effacent l’autrefois.
Et la nuit, étonnante maraude
Dans ses rets démaillés, désuet
Subterfuge, enveloppe la fraude
Et se perd, enchantement muet.
C’est un périple absurde, inutile
Soubresaut d’un fantoche naïf
Abrégeons le fol plaisir futile,
Savourons un léger kadaïf
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