Dans mon salon, chaque matin,
Ma tasse de café en main,
Savourant la dernière goutte,
Je reste immobile à l’écoute.
Ma mémoire, sans me lasser,
Me reconduit dans le passé,
À la rencontre de moi-même.
Je soliloque sur un thème.
Quand la nécessité s’impose,
Je mets fin à ma longue pause,
Sors de mon salon, à regret,
Continuant à palabrer.
Je m'étonne n’avoir plus d’yeux
Pour ce qui le rend chaleureux.
Ailleurs, d'indicibles richesses
Renouvellent mon allégresse.
...
20 juin 2007
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