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Admettre JGobert.

Admettre une fois pour tout que cette rencontre n’est pas anodine et qu’elle a donné naissance à des sentiments magnifiques et transcendé par une jeunesse innocente, joyeuse où les codes des adultes étaient encore ignorés voir incompris.

Des sentiments sincères, d’une pureté insolente, où tout était permis dans une clarté infantile, irréfléchie et inconnue. Des sentiments amoureux qui assaillent l’esprit, le cœur et s’attaquent à l’ignorance de la vie. Ceux-là même qui jettent loin la fragile raison d’un adolescent et effacent les lois devenues désuètes d’une éducation parfois puritaine.

Cette rencontre qui, subitement, se révèle être si importante voir cruelle et si mystérieuse. D’un coup de baguette magique, elle transforme l’univers, le monde, la vie. Cette émotion nouvelle qui pousse à posséder, détenir ce qui est interdit et à le protéger comme un véritable trésor.

Ce bonheur qui jaillit de l’intérieur de soi et se répand avec enchantement dans nos veines. Une merveilleuse sensation et une adorable aventure pour un être qui s’ouvre à la vie.  Un amour d’adolescent bouleversant, émouvant, qui verse des larmes sur un oreiller accueillant. Des souvenirs jamais effacés, toujours tendres, à jamais regrettés.  Une expérience délicieuse mais combien blessante qui met fin à une adolescence tumultueuse.

Et cette autre rencontre, simple et belle. Un moment extraordinaire, sublime entre deux êtres qui laisse une surprenante perception. Un monde couleur de miel et de noir minéral, obscure et pétillant, plus vaste que l’horizon, qu’une éternité n’est pas assez grande pour aimer.

Etrangement histoire qu’est cette fable moderne qui se reproduit sans cesse, et qui cherche inlassablement une raison de vivre. Une chronique romancée d’une coïncidence éphémère entre deux mondes, deux êtres, deux vies et qui donne parfois une existence à une histoire qui n’a pas commencé et qui n’a pas de fin.

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Commentaires

  •  Bonjour Gil,


    Comme vous, je pense qu’une réactualisation, une mise à jour et à niveau de notre société devient indispensable mais elle est utopique. Le monde est ainsi fait que ceux, qui ont le pouvoir, l’exploitent et que ceux, qui ne l’ont pas, n’ont pas la vie facile.


    Il n’empêche que l’homme a des droits et des sentiments. Il peut aussi en bénéficier sans se laisser emporter par la masse. Rêver sa vie et faire de sa vie un rêve demande beaucoup d’audace, de persévérance, et de bravoure.  Œuvrer fort pour en faire une vie simple et belle. Beau programme.


    Excellente journée Gil.


    Amicalement

    Josette

  • Bonjour Josette

    Votre texte est en correspondance avec ce que j’ai envie de dire présentement. Je dirais volontiers que j’ai vraiment envie d’envoyer paître toute forme de société dès lors que je constate qu’il n’y a aucune considération, aucun respect pour la vie, pour les personnes de tous les âges, de toutes les origines, dès lors que je constate que les possibilités pour chaque individu de se construire une histoire qui ait du sens sont de plus en plus réduites et trop souvent anéanties sauvagement. J’en ai vraiment assez d’avoir à supporter des prêcheurs, des donneurs de leçon, religieux ou laïques, qui viennent nous dire ce qu’il faut penser, ce qu’il faut faire, j’en ai assez de devoir m’enrager, m’exaspérer de toute cette hypocrisie, de toute cette corruption, de toute cette violence qui fait que tant de gens ne comptent pour rien et dont les histoires sont tragiquement absurdes, insupportables. J’en ai vraiment assez qu’on nous parle des gens simples et honnêtes comme des gens sans histoires, assez de cette médiatisation à outrance de tout ce qui est moche, dégueulasse, médiocre, vulgaire, minable, et d’un tas de gens qui ne méritent aucunement la publicité qu’on leur fait. J’ai vraiment envie de résister à ce flot écoeurant et de dire que chaque individu a des droits imprescriptibles, que cela pourrait se résumer par le droit de se construire une histoire qui soit digne et acceptable et qu’il n’y a lieu de lui opposer des lois et des usages qui l’empêchent de le faire, qui l’obligent à un quelconque esclavage matériel ou spirituel. J’ai vraiment envie de raconter comme vous le faites ici des histoires qui ont du sens, des histoires qui nous réconcilient avec ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes, avec qui nous fait beaux et admirables, et actuellement, je relis avec attention les poètes qui ont toujours considéré que l’acte d’écrire est avant tout un acte d’amour, un recommencement hors du temps de ce qui fait nous naître et nous libère. Et j’évoquerais volontiers ici l’œuvre poétique de Paul Eluard que je suis en train de relire.

    Il est des histoires que le temps ne peut ni flétrir, ni mourir … Voilà ce que je compte dire.

     

    Bonne journée. Amitiés. Gil    

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