Pour me reposer, je ferme les yeux.
S’installe le noir, la nuit où je sombre.
Rien d’impératif ne me sort de l’ombre,
J’ai l’âme engourdie, l’esprit oublieux.
S’installe le noir, la nuit où je sombre,
Un espace uni, sans coin lumineux.
J’ai l’âme engourdie, l’esprit oublieux,
Non embarrassé de mots et de nombres.
Un espace uni, sans coin lumineux,
Sans vent, sans remous, sans aucun encombre,
Non embarrassé de mots et de nombres,
Le temps s’y fait lent et silencieux
Sans vent, sans remous, sans aucun encombre,
Mon l’îlot soustrait au monde ambitieux.
Le temps s'y fait lent et silencieux,
Il me tirera à son gré de l’ombre.
7 novembre 2006
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BELLE COMPOSITION