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Absence

 

Doux ami,

Ce blanc matin me rend maussade

Aucun rayon ne l’ensoleille.

Sur les orpins semblant malades,

Ne butinent plus les abeilles.

Rien ne tressaille dans ma rue,

Désertée et privée de vie.

En y laissant errer ma vue,

J’accueille la mélancolie.

Elle colore ma pensée

Qui m’apporte une certitude,

Irréfutable je le sais,

Que j’écarte par habitude.

Immobilité et silence.

Ne surgit nulle fantaisie.

C’est le temps de l’indifférence,

Vidée de toute poésie.

Il arrive qu’un oiseau passe

Et s’arrête dans mon jardin.

Alors naît un instant de grâce

Pendant qu’il picore mon pain.

Un promeneur avec des ailes

M’émeut irrésistiblement.

Je contemple cet être frêle

Qui certes vit intensément.

Lors dans l’absence qui perdure,

Des ouvrières et du soleil,

Pensive, immobile, en éveil,

Je souris et je me rassure.

9 octobre 2007

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