Un oiseau de mon cœur vers le vôtre s’aventure,
s’égosille sur l’invisible branche,
vous fait don de sa profondeur,
de son intime chant arythmique, de sa folie toute douce,
de ses couleurs ;
Envol au dessus d’un bureau, dans une pièce close,
blanche et bleue, un peu trop froide, très banale.
Oh lourd voyage,
une seule réponse de vous ne me parvient ;
mes mots écorchés et titubants, encore sonnés,
de vous avoir heurté sans jamais vous atteindre,
de ne même pas vous avoir perdu,
mais bien pire, avoir pris de plein fouet
votre souveraine indifférence !
Collusion d’un amour avec un désamour,
d’un oiseau rose et ivre contre un mur lisse et sourd ;
juste au dessus un avion vert,
tout silencieux, passe,
avec le ciel dedans, peut-être même une forêt,
l’envie de vous écrire encore,
pour que jamais ne se brise la branche,
cette créativité constante de soi pour l’autre
et vice-versa ; l’éternité d’une rencontre.
le renoncement de vivre me terrifie !
Commentaires
Oh j'oubliais Joëlle, que j'embrasse aussi.
Non à toutes les 6 !!!!!!
Bises à Nada, Arlette, Claudine, Deashelle, Nicole et Marcelle !
Merci à toutes les quatre ! Vous m'avez touchée. Amicalement.
Merci de ce beau partage empreint de douceur et de lyrisme sur arts et lettres :))
Et l'espoir fait s'envoler les mots afin de ne pas perdre sa lumière
Parce qu'un oiseau ce matin a chanté à la fenêtre de mon âme
D'accord avec Nicole... et quoi de pire que l'indifférence. Très romantique cependant. Merci pour le partage Dominique et bon dimanche. Amicalement, Claudine.
la supplique est belle et forte!
Bien enlevé !! Le message est clair ! Un premier temps de lecture amène le sourire ... et l'on se prend pour un oiseau ... le sourire s'éteint ... désemparé devant l'indifférence et néanmoins fort de persévérance... !
Renoncement n'est pas de mise !
Merci de ce partage ! Douce fin de journée ! Nicole
Chère Dominique,
Ton oiseau a fait toc,toc, à ma fenêtre. Pour me dire : "Que deviennent tes amis ? N'y en a-t-il pas un à te faire un signe de connivence ?"
Bingo ! C'était toi, avec ce message de renouveau, d'envie de printemps, de désir intense de communication.Tu peux me croire, il n'y a pas de ma part souveraine indifférence. Ton oiseau te revient, du soleil plein les plumes, le bec plein de trilles et l'oeil coquin. Ma jolie chatte, assoupie, ne l'a pas vu passer. Il est sauf. Il peut voler vers d'autres lecteurs, pour les tirer de leur sommeil hivernal.