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Publications de Julien Boulier (153)

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Les sentiers qui mènent à la porte.

 

Un corps à corps avec les pierres.

 

Ces notes qui nous amènent sous ce ciel normand

 

sont pourtant parties de proches horizons bretons.

 

C’est comme si,

 

au regard de cette esquisse réalisée à Kerziou,

 

la représentation de ce vieux four à pain breton

 

prenait racine. De longs cheveux

 

s’allongeant vers la terre,  sous le sol herbeux,

 

pour venir grandir sous le sol

 

d’un cahier d’esquisses.

 

Le tout éclairé par une pluie de soleil,

 

un puits de soleil matinal aux multiples vibrations.

 

Julien Boulier     le 07 mai 2018  à Mondeville

poème déposé Sacem code oeuvre 3437619711

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Le temps est aux découvertes.

 

Libres de se protéger le long de la petite mer de Gâvres.

 

Nos livres refermés sur les passages préférés de nos souvenirs.

 

Depuis le sommet d’un châtaignier,

 

les oiseaux vont et viennent sur un fond de ciel ombrageux,

 

vertigineux, acheminé au loin par des vents d’ouest.

 

Les grèves sommeillent déjà,

 

et au même moment,

 

sa voix devenue volubile

 

toute une nuit entière,

 

se défait lentement

 

au seuil d’un soleil noir

 

Julien Boulier     le 29 avril 2018 à Lorient

poème déposé Sacem code oeuvre 3437405711

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J’ai cherché à te revoir,

 

sur les chemins de mon esprit.

 

Sur les collines, tes habits de nuit

 

survivent en moi.

 

Ma parole contre la tienne,

 

et nos mains qui dessinent notre parole en devenir.

 

Tournant dans ma tête,

 

cette musique qui nous rapproche

 

Au pied du chêne,

 

planté là-bas, là où la pente du sentier le contourne.

 

C’est une ode à ton nom.

 

Une belle danse en deux mouvements.

 

Julien Boulier     le 27 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3437337011

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Au détour du chemin, est-ce tes voiles que j’entrevois ?

 

Elles flottent dans le vent, là-bas.

 

D’en haut, au-dessus de cet espace maritime,

 

ils ont toujours su qu’au loin,

 

Il fallait contempler ce monde étendu,

 

libre et avec un accueil bienveillant.

 

Les lointaines silhouettes se rapprochent

 

et le tableau prend racine.

 

Passé, partout, en nous, en toi.

 

Je dérive vers tes yeux quand de toutes parts,

 

les lumières annoncent ta venue, ton regard, tes mains, ton corps.

 

Toujours la force en toi et le chemin de nos vies qui se croisent.

 

Ici-même, debout, et la vie qui nous déploie.

 

Julien Boulier    le 24 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3437209711 

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Courtoisement, toujours dans tes yeux ces miroirs,

 

et la pluie à Lauberlac’h avant les soleils de ce mois-ci.

 

J’entends ton amitié à chaque recoin de sentier,

 

autour de cet arbre,

 

comme un géant d’écorce et de lumière.

 

Sincères nos cœurs sous ses branches.

 

Un souvenir à midi. Seules, simples journées

 

qui accueillent ses visiteurs à pieds.

 

En tout cas je te vois face  à la mer

 

et les voiliers anciens.

 

Ayant passé l’hiver et projetée vers l’été,

 

la chaleur de cette journée à chaque seconde,

 

nous rejoindre ainsi en sculptant le temps.

 

Julien Boulier    le 23 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3437201811

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Dans tes bras, sans attaches,

 

je suis  avec toi, Nature, toi qui parfois t’assombris.

 

Tes sentiers s’enlacent sous mes pas,

 

Et je me demande si demain,

 

ivre de ton parfum,

 

nous contemplerons le ciel, les astres,

 

voyageurs sur ce globe terrestre.

 

O toi musique qui palpites

 

et déposes des trésors d’intentions

 

à notre oreille. Bravant les éléments, sous la pluie,

 

nous sombrons sous nos cœurs

 

et toute ton âme sous un voile chuchote : encore !

 

Je n’ose résister à ton contact.

 

Julien Boulier   le 22 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3437162611

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Ce vent folâtre, octobre,


il s'envole à l'instant.

 

 Comment imaginer ce visage ?

 

 Je crois qu'il a créé l'image d'un souvenir.

 

 Echo en reflets,

 

 à mi-chemin entre le Soleil et l'Aurore.

 

Et toi, cheminant au coin de tes carnets,

 

tu cours sans cesse vers ces notes qui hier encore

 

t'ont sorti du sommeil.

 

Chaque pas t'emmène vers cette idée.

 

A present d'un seul trait, elle resurgit,

 

en fragments, rocher, ciel , étang, 

 

énigmatique rémanence.

 

Julien Boulier le 17 octobre 2007

poème déposé Sacem code oeuvre 3437156211 

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C’est à toi maintenant de franchir

 

l’étendue du silence. 

 

 Juste la mélodie inventée la veille

 

qui s’est effacée de l’esprit pendant la nuit.

 

Entre temps, elle a dérivé sur les toits,

 

 les bruits de la ville l’ont remuée.

 

 Remplie de visages,

 

elle s’est déployée, dilatée,

 

puis échappée.

 

 Et le lendemain, après cette seconde vie,

 

l’instant furtif où elle sonne

 

   de nouveau sous les doigts

 

 avec la pédale harmonique.

 

Julien Boulier    le 12 juillet 2008 

poème déposé Sacem code oeuvre  3437133311 

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C’est comme si, entre les feuilles, au lieu de photographier

 

des mousses, l’oeil voyait des étoffes de

 

lumière. L’image tremble un instant. Le tableau finit de

 

s’ éveiller et je me rappelle en même temps que l’été

 

dernier, du même endroit, je vis apparaître au bout de

 

l’allée forestière la silhouette d’un marcheur.

 

Apparaissant progressivement au sommet de la côte,

 

j’avais constaté que l’allure de ses pas était lente et mesurée.

 

Toi, respiration, qui fut alors 

 

le miroir

 

de la musique des arbres.

 

From Summer to Winter, halo remanence.

 

 

Julien Boulier    le 20 juillet 2008

poème déposé Sacem code oeuvre 3437109611

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Il y a longtemps,

 

de tous côtés

 

s’étendaient des paysages

 

à perte de vue.

 

De ce temps-là subsistent

 

les heures qui s’enfuient.

 

Aujourd’hui et demain,

 

une forêt enfouie,

 

l’attente et l’espérance.

 

Toujours enfant dans la tête,

 

et une pensée

 

pour les sirènes aquatiques,

 

une rumeur arborescente.

 

Julien Boulier    le 17 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3437014111

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Que vous êtes libre ! Auprès de vous, les rochers, lentement,

 

renaissent des abîmes de la Terre.

 

Non , vous ne me lassez jamais. Toujours nous nous étreignons

 

jusqu’aux contacts des mains.

 

Dites-moi, quels mots viendront grandir notre cause ?

 

Sans doute, toute épanouie dans votre cœur,

 

votre altitude nous observe.

 

Enfin, de nos journées nous fûmes libérés.

 

Dans le vent vous rentrez aujourd’hui

 

sous le toit de notre demeure.

 

Une dernière fois avant le sommeil,

 

vous écoutez nos respirations,

 

réunies au moment de se pencher au cœur des songes nocturnes.

 

Julien Boulier    le 16 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436982811 

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Ô voix qui te tiens à distance.

 

Je te retrouve tous les jours, par tous les temps.

 

Tu te changes en nuits profondes.

 

Notre pays t’a vu naître le long de ses routes.

 

La vie en cadence te porte dans le monde.

 

Nos pas sous cet arbre et le grand silence des racines.

 

En attendant ton retour,

 

j’arpente le sol d’un chant qui honore ton nom.

 

Nous atteindrons les frontières du temps.

 

En proie à une grande amitié,

 

celle que nous partageons déjà,

 

nous aimerons la redondance de ces mots prononcés

 

et qui emporteront notre mémoire dans des vagues effervescentes.

 

Julien Boulier   le 15 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436967711 

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Réminiscence êtres

J’ai effeuillé pour vous la blessure perdue dans mes rêves.

 

Poursuivi par vos pleurs, je veillais sur votre âme,

 

ne pouvant consoler que votre démarche nonchalante.

 

S’alliant à nos désirs, nous restions là,  ouverts sous le ciel.

 

Nous suivions le commencement du ruisseau

 

qui nous menait jusqu’à la source.

 

Pas seulement une rencontre,

 

ce fut un renoncement,

 

puis un accomplissement empreint de solitudes partagées,

 

entrecroisées, échangées.

 

Entre nos silences commença une remontée du temps,

 

vers nos désordres lancinants, au bout de nos bibliothèques – mondes.

 

Nous calligraphiions nos mots en lumières.

 

Julien Boulier     le 12 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436879811 

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Elle se revoit sur les dunes.

 

Denses collines de sable enfouissant les herbes.

 

De loin, sous le soleil, leur silhouette sinue.

 

Face à elles, la longue étendue de la mer.

 

Combien de jours, combien d’années.

 

Quand la nuit les étoiles

 

changent le sable en manteau de soie.

 

De jour en jour, son cœur atteindra la géographie de ces lieux.

 

Tes paroles pour un temps seront miennes.

 

Je boirai ton regard.

 

Nous enlacerons les souvenirs.

 

A quels tourments échapperons-nous ?

 

Faut-il que nous nous retrouvions à l’ombre de cet arbre ?

 

Julien Boulier     le 10 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436807211

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Au seuil de ta vie, quelques touches de piano. Les cordes d’un violoncelle aussi.

 

Le beau bois d’un instrument de musique ancien.

 

Hier, en marchant, j’embrassais du regard les genêts,

 

l’oreille à l’écoute des frôlements d’insectes volants.

 

Abeilles, bourdons. Parmi les arbres ou le long de l’aber,

 

le cri des sternes mêlé à celui des mésanges.

 

Le vol d’un cormoran ou celui d’une aigrette garzette.

 

Je vois en toi une cantate, une chapelle au bout du sentier.

 

Au passage ta main effleure des feuillages naissants,

 

caressant les sursauts des branchages.

 

Comme un rêve à rebours, je repense à ton élan.

 

Une étreinte dans tes bras.

 

Je me dis que dorénavant, le temps passera à l’épreuve de nos vies.

 

Julien Boulier   le 09 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436767011

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Te nommer où tu vas. Les grands temps ou ceux qui font l’invisible.

 

Tenir ta main là où les chemins se croisent.

 

Avoir pour manteau ton sourire.

 

Regarder la vague comme ta voix.

 

Les possibles se rapprochent. Au jour, la nuit.

 

Les songes nous transportent vers les contours d’une montagne,

 

Ou le long d’un aber.

 

Racines tremblantes et branches rampantes,

 

Zigzaguant entre la lumière et les reflets.

 

Miroirs à facettes, pétillantes alchimies.

 

Sous nos pas, les racines nous délivrent.

 

Renaissent alors les frémissements de nos âmes,

 

le scintillement de tes yeux, l’horizon de notre mémoire.

 

Julien Boulier   le 08 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436751111 

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Est là celui qui la vit l’autre jour,

 

descendre l’allée,

 

habillée de fougères et de plantes.

 

Sur l’escalier de bois,

 

le rocher recouvert de mousses et de lichens,

 

coiffée d’un chapeau tressé.

 

Curieusement sa voix chantait

 

sous la Grande Ourse

 

Une ritournelle, un chant entrecoupé de silences.

 

Il pleut sous la forêt

 

Et au bord du ruisseau, sur l’herbe,

 

Commence son long voyage

 

Sous le ciel du soir.

 

Julien Boulier     le 06 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436709611

 

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Là-haut, les secrets.

 

En bas, l’oubli.

 

Les yeux déploient leur récit.

 

Comme une longue respiration recherchant

 

les matins immobiles,

 

la chevauchée fantastique s’empare des corps,

 

par delà les jours ensorcelants.

 

La pluie ruisselle sur ses cheveux

 

et le soleil à venir s’étend déjà sur nos espoirs.

 

L’amitié nous parle du temps

 

où l’absence chante doucement

 

les demeures paisibles et les rencontres.

 

Au bord du chemin, nous épousons les chimères.

 

Julien Boulier    le 05 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436674411 

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Parfois la lumière de ton visage

 

et la forme de tes mains

 

s’emparent de ma vie.

 

Silences et murmures mystérieux.

 

Le corps s’épanouit.

 

Dans l’arbre, je vois tes bras, tes cheveux.

 

Ta silhouette envahit les feuillages.

 

Je te rejoins d’un regard,

 

et tes yeux embrassent nos âmes.

 

Emotion, voyage intérieur.

 

Ce tableau nous transporte sur les toits

 

d’où nous observons la vie tranquille des villages,

 

secrètement, et nos yeux se ferment.

 

Julien Boulier   le 04 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436603111

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