C’est à toi maintenant de franchir
l’étendue du silence.
Juste la mélodie inventée la veille
qui s’est effacée de l’esprit pendant la nuit.
Entre temps, elle a dérivé sur les toits,
les bruits de la ville l’ont remuée.
Remplie de visages,
elle s’est déployée, dilatée,
puis échappée.
Et le lendemain, après cette seconde vie,
l’instant furtif où elle sonne
de nouveau sous les doigts
avec la pédale harmonique.
Julien Boulier le 12 juillet 2008
poème déposé Sacem code oeuvre 3437133311
Commentaires
Tu reviendras
marquer une pause
en demi-tons
dans la magie orchestrale
des cœurs à l'unisson.