Au détour du chemin, est-ce tes voiles que j’entrevois ?
Elles flottent dans le vent, là-bas.
D’en haut, au-dessus de cet espace maritime,
ils ont toujours su qu’au loin,
Il fallait contempler ce monde étendu,
libre et avec un accueil bienveillant.
Les lointaines silhouettes se rapprochent
et le tableau prend racine.
Passé, partout, en nous, en toi.
Je dérive vers tes yeux quand de toutes parts,
les lumières annoncent ta venue, ton regard, tes mains, ton corps.
Toujours la force en toi et le chemin de nos vies qui se croisent.
Ici-même, debout, et la vie qui nous déploie.
Julien Boulier le 24 avril 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3437209711
Commentaires
Cette dérive là
qui me conduit jjusqu'à toi
je ne la corrige pas
je la renforce en remontant
le lit du courant
je brave les assauts du temps
Eole souffle mes esperances
et je deviens Sirène
au gré de ta légende .