Ô voix qui te tiens à distance.
Je te retrouve tous les jours, par tous les temps.
Tu te changes en nuits profondes.
Notre pays t’a vu naître le long de ses routes.
La vie en cadence te porte dans le monde.
Nos pas sous cet arbre et le grand silence des racines.
En attendant ton retour,
j’arpente le sol d’un chant qui honore ton nom.
Nous atteindrons les frontières du temps.
En proie à une grande amitié,
celle que nous partageons déjà,
nous aimerons la redondance de ces mots prononcés
et qui emporteront notre mémoire dans des vagues effervescentes.
Julien Boulier le 15 avril 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3436967711
Commentaires
Nous suivrons nos inspirations
à l'abri du temps qui lui marque les heures,
nos horloges du coeur
Rytmeront nos appétits démesurés
et nous puiserons à souhait
dans la rivière des mots
pour que nos pensées deviennent reptiliennes.