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Publications de Julien Boulier (153)

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Usés par tous les vents,

Les rochers, dans leur chute,

Rencontrent une sorte d’incohérence.

Parfois le désir et la crainte.

Ce que tu veux, c’est une moisson des sens.

Conserver longtemps la photo des géants de pierre.


Un peu plus tard, sur la ville,


La brillance de la nuit


Et la péripétie

D’un soleil noir.

A Brest, le 25 décembre 2018

poème déposé Sacem

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Les montagnes qui volent vers vous


Me rappellent ces oiseaux quand ils planent.


La sève, les lumières, sous-tendent leur vol.

Au fur et à mesure que leur chant s’élance,

Quelques notes givrent.

Les ailes sur les portées

Et leur chemin au gré des accords.

Présages sur les hautes pierres.

Je t’écris au bord de ces rivières

Qui jalonnent les routes escarpées.

Elégie pour vous, pour toi.

Et les fenêtres s’ouvrent, un matin,

Sur les pentes enneigées.

A Brest, le 15 septembre 2018 Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3442055111

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Nous qui vivons, passants en voyage,

 

Nous cultivons les déserts sauvages,

 

Les montagnes arides.

 

Le peuplier s’affole devant la tempête.

 

Toujours souvenons-nous

 

Que les mélodies dans nos doigts

 

Nous guérissent de bien des maux.

 

Les feuilles où tu écris les notes de musique

 

Regardent les touches du piano,

 

Les cordes des violons,

 

La peau des timbales,

 

Les contours d’une flûte, d’un hautbois

 

Ou d’une contrebasse.

 

à Brest le 13 septembre 2018, Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3441359611 

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Reminiscence duo

Une valse de cristal, le soir.

 

La clarté de tes mains.

 

Ailleurs, une averse inonde la pupille de tes yeux.

 

Ne perds pas de vue que le merveilleux des éléments

 

Frappe à la porte tous les jours.

 

Sourions pour apaiser les maux.

 

Eprouvons notre mémoire

 

Jusqu’aux visages les plus lointains.

 

Le combat de nos âmes envahit les terres lointaines

 

Jusqu’à affronter nos espoirs.

 

A Brest, le 07 septembre 2018

 

Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre  3441160011 

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Très chère existence,

 

Si frêle humanité,

 

L’eau des sources et la force des éléments.

 

Nos visages s’élancent à peine perdue

 

Contre le temps.

 

Ton corps danse jusqu’à devenir l’été.

 

Sous l’apparence d’un tableau fragmenté,

 

Multiples miroirs et le décor apparaît.

 

La nuit et le jour,

 

Cent mille fois mis à distance,

 

Au cœur des forêts sombres et éclairées.

 

Julien Boulier,

 

A Brest, le 02 septembre 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440969911

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Maintenant sur le sommet des pierres,

 

j’entrevois des idylles.

 

J’entends marcher les lunes et les soleils.

 

Dans tes mains, l’âme des fougères

 

repeuple notre regard.

 

Ta voix m’attire au cœur des sphères.

 

Une seconde et je vouvoie ton allure.

 

Respirons l’heure où tu navigues,

 

habillée de plantes et de fils de soie.

 

Julien Boulier,

 

A Brest, le 31 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440945011

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Minutes à soi.

 

Vivre à l’ombre des étoiles.

 

Les neiges fondent sur les sommets.

 

Dessiner la lumière en commençant par ses rayons.

 

Devant soi, des fragments de tableaux.

 

Des couronnes de genêts sont venues habiller nos rochers.

 

Le vent avec ses boucles

 

vient soulever les branches.

 

Des poèmes où l’ombre franchit l’espace

 

et gravite autour de vitraux translucides et colorés,

 

leurs phrases entourant de leurs bras

 

les mouvements qui dansent dans les airs.

 

A Brest, le 29 aout 2018

 

poème déposé Sacem code oeuvre 3440868011 

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Les étoiles reviennent flotter sans s’inquiéter du crépuscule.

 

Dernière épreuve avant que ton regard

 

retombe en flèche dans une réalité qui affame ton sourire.

 

Je trébuche sur les accents de ton nom.

 

Tu me proposes l’écume de tes pensées

 

et j’imagine combien fut long le parcours défendu.

 

Au rythme de tes pensées, une oraison langoureuse.

 

Et pour recommencer une journée, tu t’affubles de vêtements ordinaires,

 

avec une touche de folie pas ordinaire.

 

Au bord de ta peau, je sais que de belles énigmes vont battre

 

comme un cœur remué. 

 

Tailleurs de pierre ou rêveurs au travail, dormez tranquilles,

 

sa beauté évoque les jours où sans fin, la pluie ravit sans toits.

 

Julien Boulier , à Caen le 10 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440442911

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Géants qui de force, taillent les paupières.

 

Un matin ou un soir, les images qui te rattachent

 

au sommeil des sous-sols.

 

Le midi, la fleur qui se dessine sur la table.

 

Des vagues à l’horizon courbent le ciel

 

en reflétant ses couleurs.

 

Tandis que la moisson de l’été parfume les rives,

 

ton visage discrètement circule dans mes rêves.

 

A l’ombre de ton nom, remontant jusqu’à tes épaules,

 

un dessin immobilise ton corps dans un mouvement qui se multiplie.

 

Territoires passifs et figures qui se défont.

 

Toutes les facettes de ta chevelure

 

composent les différents canaux d’une mélodie.

 

Julien Boulier, à Caen, le 10 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440442711 

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Quand on a en soi l’image d’une horloge lumineuse,

 

on peut sans doute traverser une constellation de saisons.

 

Tout de même, une simple pensée fait fuir les aiguilles

 

et on peut attribuer un titre à cet instant.

 

Courir alors en silence et retrouver les mots perdus,

 

refermer dans sa main les paroles retrouvées.

 

Des cercles et des lignes qui s’enchevêtrent ;

 

de quoi, d’ici l’automne,

 

chevaucher minutes et secondes,

 

et s’assoupir pour la nuit.

 

Bientôt l’hiver gelé et la Nature refroidie,

 

les espaces dépeuplés qui franchissent allègrement

 

mediums, aigus, graves et accords imparfaits.

 

Julien Boulier, à Caen, le 10 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440442311 

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Musique savoureuse et lent sifflement dans la courbe du rocher.

 

Nous marchons dans un tumulte qui se détache

 

au bout d’un songe dévêtu.

 

Le lichen se cache sous une multitude engorgée.

 

Voici le théâtre et ses étranges personnages

 

qui choisissent un instant le bras d’une créature contemplant les costumes.

 

L’effet dépasse nettement le simple cérémonial

 

et les balancements des comédiens aveuglent un instant

 

nos yeux agrandis.

 

Surtout, les vibrations du sol sous-tendent

 

l’intériorité d’amers gémissements qui frappent le sol.

 

J’aime les textures où tu me perds.

 

Julien Boulier, à Mondeville, le 09 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3440417711

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Ce qui viendra, c’est le silence,

 

posé sur les blessures des arbres parchemins.

 

Viennent les rumeurs, le son de la douleur,

 

et le chant du jasmin se mêle aux chœurs qui fredonnent.

 

Toujours ton corps regarde l’eau.

 

Il voit de loin nos entretiens suspendus.

 

Vibrant socle qui nous précipite lentement

 

sous les ailes des nuages.

 

La houle et toutes les couleurs de la pierre

 

tirent le visage vers un perpétuel rivage.

 

Confondus sous les eaux dormantes,

 

nous nous souvenons des impossibles déchirements.

 

Sur terre, le vent réclame et les vagues s’effacent.

 

Julien Boulier, à Mondeville, le 09 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440417611

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L’image d’une journée remplie

 

de fenêtres ouvertes sur la pluie.

 

Une pluie d’orage.

 

S’éparpillent alors les minutes sensibles.

 

Rivières et chemins sur un sol vertigineux.

 

Rouges fougères.

 

Nous montions sur le reflet du miroir

 

comme un regard perdu en divers points de nos mémoires.

 

L’idée que vienne alors l’idéal d’une vie aux heures abouties,

 

traverse la prose d’albâtre

 

à travers l’épaisseur d’un brouillard qui se dissipe.

 

A Mondeville

 

Le 07 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440381911

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Tu dois élaborer patiemment les pierres sculptées.

 

S’impriment alors dans ton esprit les appels du vent,

 

les ellipses et les turbulences.

 

Entre une ultime réciprocité,

 

sous l’image des silhouettes du matin,

 

se cristallisent les morceaux de tes vaisseaux,

 

la caresse de ses persiennes.

 

Encore une fois, là où ton corps parle de ses scintillements,

 

sa voix rencontre tes yeux clos.

 

Depuis tant d’années,

 

un feu naissant et les murmures saisissants.

 

Julien boulier,

 

A Mondeville

poème déposé Sacem code oeuvre 3440381911

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Ces jours-là, la splendeur des étoiles allégeait ses pensées.

 

Combat des âmes. Fugues amplifiées.

 

Face aux aspérités du temps,

 

l’ horizon très loin et la rose des vents.

 

Personnages ancrés dans le sol, comme les arbres.

 

Défis dociles. Bagatelles et mystères nécessaires.

 

Ton cœur lit l’avenir dans ses yeux

 

avec le souffle de ses ailes

 

qui file entre tes doigts.

 

A Mondeville,

 

Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3440136411 

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Rêver l’âme des arbres.

 

Sculpter leurs courbes.

 

Ecouter ce qu’ils ont à nous dire.

 

Réveiller l’imagination des folies intérieures.

 

Saisir les mystères heureux, les énigmes présentes en soi.

 

Choisir les mots.

 

Ecrire les  assauts suggestifs des corps.

 

Comprendre leur promesse figurative et éprouver

 

jusqu’à resentir d’énigmatiques impressions.

 

Scruter les dessins griffonnés.

 

Les mains, ciel et terre, jusqu’à la nuit.

 

A Mondeville,

 

Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3439980311 

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Si quelqu’un entrevoit ces créatures de l’esprit,

 

alors elles seront emportées au loin par la mer.

 

Bonheur à ceux qui embarqueront sur les flots,

 

portés sur les ondes au-delà des images poétiques.

 

Si quelqu’un nous voit voguer en silence,

 

le livre des temps anciens sera ouvert.

 

Si quelqu’un, après un long voyage, vient te retrouver,

 

en effigie une stature sera sculptée.

 

Si quelqu’un, au seuil de ta porte,

 

reste devant toi dans la lumière,

 

vous prendrez le chemin des eaux bienveillantes.

 

Si quelqu’un vous voit marcher ensemble,

 

vous serez trois dans le dédale du tableau.

 

A Mondeville, Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3439964811

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Approches sensibles.

 

Les clefs imprimées en toi,

 

je les vois bien en-deça des cimes.

 

En-dedans, les complaintes des astres lunaires.

 

Dehors, c’est l’infini déploiement des corps.

 

A tes côtés, s’éveiller à l’écoute de ta voix.

 

Ton visage s’éclaire et la lumière traverse l’air.

 

L’herbe est haute et ce que je découvre, je le dessine.

 

Pour détacher l’invisible,

 

la veilleuse des étoiles respire au rythme des mélodies.

 

Minuscules édifices qui prennent racine

 

Aux sources de la plume.

 

A Mondeville

 

Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3439940111 

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Tu me diras combien les chênes,

 

combien les chants anciens,

 

ont compté pour toi.

 

Nous qui sommes les enfants des campagnes,

 

les lueurs de la ville.

 

Dans ce paysage, la très lente mélodie,

 

de sa gorge déployée,

 

fait chanter le piano.

 

La nuit dans le poing, le jour dans la main.

 

Tes yeux en mouvement secouent les branches des arbres

 

au-dessus de la statue.

 

Sa silhouette dessine tes rêves au-dessus de la fontaine.

 

Tant de chemins à parcourir encore.

 

Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3439778711

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Aussi je dirais que ton âme parcourt les sentiers sauvages.

 

Colères et tempêtes d’hiver, lourd soleil d’été.

 

Tu franchis les heures parvenues.

 

Vois cette clarté qui habille tes rêves.

 

C’est ta vie qui enveloppe de fougères

 

l’agitation et le tumulte des grandes villes

 

jusqu’à ce qu’en marchant,

 

tu découvres, transpercé de lumière,

 

les rivages à jamais en suspens.

 

Puisses-tu devenir immuable en t’éveillant chaque jour,

 

semblable à la brume qui se déchire,

 

laissant apparaître les paysages scintillants

 

à travers tes yeux et ton regard. »

 

Julien Boulier, à Lorient

poème déposé Sacem code oeuvre  3439653711

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