Géants qui de force, taillent les paupières.
Un matin ou un soir, les images qui te rattachent
au sommeil des sous-sols.
Le midi, la fleur qui se dessine sur la table.
Des vagues à l’horizon courbent le ciel
en reflétant ses couleurs.
Tandis que la moisson de l’été parfume les rives,
ton visage discrètement circule dans mes rêves.
A l’ombre de ton nom, remontant jusqu’à tes épaules,
un dessin immobilise ton corps dans un mouvement qui se multiplie.
Territoires passifs et figures qui se défont.
Toutes les facettes de ta chevelure
composent les différents canaux d’une mélodie.
Julien Boulier, à Caen, le 10 aout 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3440442711
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