Quand on a en soi l’image d’une horloge lumineuse,
on peut sans doute traverser une constellation de saisons.
Tout de même, une simple pensée fait fuir les aiguilles
et on peut attribuer un titre à cet instant.
Courir alors en silence et retrouver les mots perdus,
refermer dans sa main les paroles retrouvées.
Des cercles et des lignes qui s’enchevêtrent ;
de quoi, d’ici l’automne,
chevaucher minutes et secondes,
et s’assoupir pour la nuit.
Bientôt l’hiver gelé et la Nature refroidie,
les espaces dépeuplés qui franchissent allègrement
mediums, aigus, graves et accords imparfaits.
Julien Boulier, à Caen, le 10 aout 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3440442311
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