L’OISEAU-BA, seconde vie dans l'EGYPTE antique
Pour les anciens Égyptiens, la mort n’est qu’un passage vers une seconde vie. Cette survie serait possible grâce à un élément surnaturel qu’ils nommaient le ba. Substitut du défunt, le ba apparaît dans l’iconographie sous une forme surprenante : un oiseau à tête humaine. Il est couramment représenté sans les tombes et sur le mobilier funéraire, sortant du tombeau, rejoignant son défunt ou se désaltérant à l’eau de la déesse-arbre… L’observation de ces images, associée à la lecture des textes nous plonge dans un monde quasi-magique, incite à imaginer cette seconde vie du trépassé à travers cette âme-ba.
Comme des chemins de réflexion nombre de questions se sont imposées. Pourquoi un oiseau à t^te humaine ? oiseau à tête humaine ? quelles espèces ont été choisies comme modèles ? pourquoi ? Au fil des pages quelques hypothèses ont été avancées.
L’auteure : Michèle JURET est diplômée de l’Ecole du Louvre (recherche en égyptologie), Conservatrice du Musée Josèphe Jacquiot, Montgeron, Sociétaire de l’Académie Lorraine des Sciences, Vice-présidente du Cercle Scientifique Etienne Drioton, Nancy