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Quand vient le temps de l'EHPAD !




Voici venu le temps de l’EHPAD redouté,
Là où sont logés les gens âgés bichonnés,
Qui revivent leur enfance avec des jeux,
Là où le travail est maintenant derrière eux !

- “ Dis ce qui te plairait dans ce genre d’endroit ?
- Une fenêtre, car j’aime la lumière,
La vue sur un jardin ou un petit bois,
Un décor, vois-tu, campagne forestière !
Aussi que l’on ne me réveille pas trop tôt,
Que ceux qui nous préparent et nous parfument
Soient doux et gentils mais ne badinent pas trop,
Car à l’hôtel on est discret, c’est la coutume !
Enfin, hormis qu’il ne me déplaît d’être à l’heure,
C’est vrai aussi que j’ai les papilles fines,
Surtout je hais la cuisine fade, sans odeur,
Celle des hôpitaux que fuient nos narines !

- Vous aurez un banc dans la cour pour converser
Sous le platane, à l’heure des visites ;
En cas de pluie vous pourrez aussi chanter,
Mais jamais au-delà de l’heure limite !

- Alors donc c’est ici que la vie s’arrête !
Je vois sur votre visage un air pensif,
Et ce masque dans le couloir qui me scrute,
Est-ce le camarade de mes jours festifs ?

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Mimosa

Un parfum de mimosa flotte dans l’air.12273408476?profile=original
Un bleu intense flotte dans le ciel.
Un jaune lumineux flotte sur un arbre.
Une beauté me flotte dans la tête.

Je vais bien.

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Mon Or

Mon or à moi n’est pas en lingot.12273405852?profile=original
Il n’est pas impérissable.
C’est une beauté passagère,
qui m’éblouit pour un court temps

et puis se laisse désirer tout un an.
Il n’a pas d’autre valeur que cette attente.

Mais c’est lui qui me comble.

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Dixième promenade - Le presbytère.

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Un signe de tête, un sourire esquissé, elles sont bien polies!
Elles les regardent d’un air hautain et dédaigneux
Peut-être est-ce parce qu’elles sont habitées par Dieux.
Ou bien qui sait, est-ce le doute ou la mélancolie.

Elles vont, elles viennent, silencieuses, la tête penchée.
De crainte d’affronter un regard elles ont les yeux baisés.
Elles devront acheter des indulgences papales à bon prix
Si elles veulent aller directement au paradis.

Tout laisse à penser qu’elles ont besoin de considération,
A quel titre, à quel mérite, professionnel ou bien bonté ?
Professionnel sûrement mais pour la bonté, point d’interrogation?
Ah ! Si seulement elles connaissent la courtoisie et la charité.
 
Elles vont, elles viennent, toujours avec la même façade.
L’œil habituellement triste brille dans la méchanceté et la sottise
et puis l’éclat se ternit et le regard redevient maussade,
Pour ces Filles là nous ne sommes capables que de dire des bêtises.

Abandonnons les sans remord à leur réserve et à leur médiocrité,
C’est un réconfort de penser qu’elles ne seront pas à nos côtés au paradis.
Si elles continuent, le paradis n’est pas gagné, ne dite pas de méchanceté.
Le jour venu les gens de cœurs et de qualités prieront. De pronfondis…

Elles pourraient être Coptes, elles sont Catholiques,
Elles ont été baptisées sans le vouloir, selon un rite antique
Pourquoi, parce que c’était ainsi dans leurs villages.
Et puis il y a eu la première communion avec ceux du patronage.

Elle est toujours là pour assister les personnes endeuillées
La voilà avec ses livrets contenant les textes circonstanciés,
Doucement elle guide, elle oriente, en tenant compte des personnalités
Et le fils, seul, égaré, la nimbe et ne sait comment la remercier.

Et puis il y a les autres, les faux culs condescendants
Ceux que l’on ne voit qu’aux enterrements, les compatissants.
Et sa spécule et sa commente: A, tout de même hein…
Laisse les, vient vite derrière le cimetière, dans les sapins.

Et puis il y a l’époux qui déclame, hypocrite, se croyant un modèle
Qu’ils ont été mariés quarante deux ans et qu’il a toujours été fidèle
Le pleutre, le sot, oublie de dire combien de fois il l’a fait pleurer.
Mais c’est un bon catholique, tous les dimanches il va communier.

Pourquoi as-tu aidé à préparer la messe pour ce jean-foutre sans consistance
C’est un criminel passif il l’à détruite par sa suffisance, par son indifférence.
Je t’en prie, je t’en supplie dit moi que tu l’as fait pour elle, pas pour lui
Tu as raison, elle est heureuse maintenant, elle refait sa vie au paradis.

Jani

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Féeries

Tu m’entraînes vers des paysages féeriques12273414879?profile=original
aux bien étranges couleurs.
Mais là où tu vas, je vais.
Car je ne vois de couleurs que dans ton sillage.
Partout ailleurs, où que je regarde,
il n’y a que triste grisaille d’un éternel hiver.

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Ecriture

"La-bas la musique

Chante, les voix

Aux chambres d'écho

Ici les mots se plient

Aux lignes épiques

D'une ondulation

Le mouvement adopte

L'espace étoilé

Sous fréquences dépassées

La-bas, ici ... ou ailleurs"

ED

Écriture prompte

02/12

2022

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Le penseur, l'orateur et le bâtisseur




Trois individus qu’ils soient hommes ou femmes,

Avançant sur leur chemin tels des étrangers,
Comme des nageurs en des couloirs séparés,
Se querellent sur la valeur de leur âme.

” - Je suis au départ de toute création.
Comme inspirée par une voix divine,
Ma pensée vers le nouveau s’achemine
Et tisse la toile de toutes inventions !

- Vrai ! mais que seraient-elles sans la parole,
Sans elle, ne pouvant être révélées,
Ne seraient-elles pas telles des idoles
Vouées à n’être que par soi encensées ? ”

Quant au bâtisseur, l’homme du bout de chaîne,
Si le penseur a pensé pour lui tel projet,
Si l’orateur a parlé pour qu’il comprenne,
Il pleure pour un clou qu’il ne peut enfoncer !

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