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NUIT D'HIVER

Le ciel est clair, mais l'hiver a si froid, dort encore le printemps, mes

pulls du lundi au dimanche sur ma peau glissent !

Un jour fuchsia, un autre jour vert, en l'absence de vous, ils me tiennent

un peu chaud ; la laine glissante sur mon corps sans le vôtre, ressemble

à une caresse dirais-je imparfaite !

En été, c'est le soleil qui flirte avec ma peau, dévoilée, un peu brune.

En cet hiver sans neige, mes hanches se souviennent des vôtres, en

portent leurs empreintes et de vos mains les mots !

Le soir, dans ma chambre toute bleue, je retire lentement mon pull tout

en laine, pour me plonger jusqu'à demain, dans mon lit grand et froid !

C'est alors, que je pense à nos étreintes folles, à nos mots silencieux,

à nos regards d'été ; c'est ainsi que je trouve le sommeil en pleine nuit

d'hiver !

NINA

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MALADIE D'AMOUR

Demain n'existe pas, hier n'est plus qu'un vague parfum,

aujourd'hui c'est ma vie ; à la fois le souffle de la terre et

du ciel, des rêves à profusion, puis vous tout le temps, 

dans mon corps, dans ma tête ; flambée de chaque instant,

chaleur qu'il me faut pour exister vraiment, pour jouir de

chacune des quatre saisons !

Sans elle, ne serait-ce pas qu'un sombre et triste hiver,

clos, qui s'éterniserait en moi ?

Traversée de l'instant bleu ou vert constamment, le noir

s'imposera dès lors que vous ne l'aimerez plus, mais plus

du tout. Cela je ne puis le croire, voyez-vous !

Cette maladie d'amour est-elle du ressort du médecin 

que vous êtes ?

L'écho de celle-ci suffira t-il à m'apaiser pour que je parvienne à

me détacher d'elle ?

N'est-elle pas l'encre qui m'inocule la vie que je dois vivre, si proche

de vous ?

NINA

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BLEU

Je voudrais être du bleu dans toutes vos inquiétudes, pénombre 

dans vos nuits, sérénité dans vos colères, éclats de rires dans vos

tristesses, je voudrais aussi partager le moindre de vos 

ensoleillements, quelques uns de vos rêves, de vos désirs, puis

partir, vous manquer  !

Je voudrais, rejoindre votre altitude, faire miennes vos habitudes,

boire le soir une tasse de thé à vos côtés !.

Je voudrais écouter le murmure de vos doigts sur les touches

du piano, sur ma peau vêtue de rien du tout, excepté de votre ample regard !

Je voudrais étreindre chacun des instants que vous traversez, vivez.

NINA

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contemplation

Je regarde cette immensité bleue, la mer et ses dentelles,

et je comprends tout ; l'essentiel murmurant !

C'est à présent si simple, le temps d'un claquement de doigts,

du voyage d'une larme ; l'étreinte de tout cela !

Sans pensée, je comprends, ma respiration indissociable à 

celle de tout cela !

Etre touchée par la vie tout simplement, rien d'autre n'a 

d'importance.

NINA

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Amoureuse,

Mars embrasse , enlace février ; Est-ce déjà le printemps où bien

l'hiver encore, ou les deux à la fois ?

Saison hybride, enfantée par ce précieux corps-à-corps saisonnier.

Les jardins et le ciel sont pleins d'or, de bleu, le soleil est bijou sur ma

peau acajou.

Je voudrais vous donner tout cela mon Ami, le chant rose d'un merle,

l'empreinte d'un oiseau sur la neige nouvelle, enfin la vie dans tout ce

qu'elle a d'éternel !

Mon cœur contient le vôtre, même quand je ne pense pas à vous ; ainsi

il caracole, bien plus qu'il ne bat !

Mon corps est son jardin, le vôtre son océan., je vous aime tellement !

NINA

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Soir,

C'est le début du soir, le ciel de bronze illumine la ville,

les hauts arbres noirs le griffent, l'égratignent, ici et là, des

trainées pourpres apparaissent ; la lune ronde et lisse,

luit, regarde impuissante, les blessures du ciel s'agrandir

puis s'ouvrir !

Parfois, les nuits sont rouges, la terre terriblement sombre,

et vos mains dans les miennes me promettent du blanc,

des cerises sur mes lèvres, sur ma peau du soleil !

C'est mars dans février et même début avril, la terre embaume

tout à la fois, le lilas, la menthe et les pluies bleues !

NINA

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Matinée,

Ce matin je contemple le ciel, j'y vois de la légèreté,

de la transparence, des envolées d'oies sauvages,

voyageuses ; quelle merveille que tout cela !

Je souris, libre , au soleil, à cette immensité, j'éclate de

rire presque, car je sais alors que le bonheur, l'inaltérable

douceur est là, à portée du regard !

Oh ciel, enlace encore bien davantage, ton amante la terre,

qui se perd, s'obscurcit, s'éloigne de ta lumière !

NINA

!

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NEIGE.

Craquement de la neige sous mes pas ;

mélodie d'un baiser, nos peaux tout étonnées !

Harpe est mon corps sous tes doigts d'ébéniste,

ta douceur de pianiste, s'accordent à merveille nos

silhouettes sans sommeil !

Au loin, je vois luire l'immensité bleue de la ville 

de Nice, sa baie emplie de roses obscurcies, ses

flots le soir qui s'alourdissent !

S'empourprent à midi les cerisiers, embaument les

orangeraies ; tout près passe une jeune femme, la

vingtaine tout au plus, d'un pas de ballerine, elle 

porte un enfant, soleil tout naissant, dans le monde de

celle, qui accélère sa marche, car gronde déjà l'orage,

tombent les premières gouttes.

La mer s'enténèbre, sans la moindre tristesse, s'endort

jusqu'à demain, dès l'aube susurrante !

NINA

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Saison du corps.

Mon corps est en été, dès que je pense à vous,

mes yeux sont pleins de pluie car vous n'êtes point là .

Si peu de bruit, juste le chuchotement de ce désir immense,

plus vaste que l'Atlantique, qui grandit en mon ventre !

Oh tout vous donner je veux ; mes plaisirs, mes rires, mes

extravagances, enfin mon entièreté !

Vous n'êtes point là, vide si plein de vous, de vos soupirs,

de la sonorité de vos mains assoiffées de musique ; piano

noir dans votre salon clair.

Par la fenêtre, regardez-vous en cet instant d'écriture,

la Seine vêtue de gris ?

Le ciel s'est rétrécit ; ne nous annonce t-on pas aujourd'hui

des ondées diluviennes  ? 

Vous aimer à ce point, alors que vous n'êtes point là, c'est

l'été sous la pluie toujours.

NINA

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VOUS AIMERAI-JE ?

Vous aimerais-je un jour au delà de moi-même,

d'un élan gigantesque, je rejoindrais peut-être toute

votre infinitude, sans m'y perdre jamais, tant nous nous

accorderons ! ?

Le ciel en pâlira et la terre tremblera, mais nos éclats

d'amour les feront refleurir, inventeront pour eux, couleurs,

ensoleillements !

Oh comme j'aimerais vous aimer, Cher Ami, au delà de

moi-même, jusqu'à faire bruire mon silence sous vos mains de

pianiste.

NINA

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administrateur partenariats

Bonjour à tous !

Confinement oblige, je passe mon temps à découvrir des techniques

que je ne connais pas encore.

En me promenant dans le rayon" Beaux-arts" d'un magasin,

je découvre des marqueurs qui me sont inconnus.

Tiens donc ! De l'écoline sous forme de marqueurs ! 

Ma foi, pourquoi pas ? ! 

Et hop ! dans le panier.

De retour à l'atelier (eh oui, c'est l'avantage des enfants qui se sont installés,

on récupère les chambres !),

je réalise quelques essais sur papier Canson à grains 220 gr.

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L'écoline est souvent utilisée en aplat. Couleurs vives, chatoyantes,

elles se mélangent aussi avec bonheur, sans perdre de leur puissance.

Je me risque à utiliser le fond mouillé de l'aquarelle... voyons ce que cela donne.

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Une luminosité magnifique, moins de nuances qu'en aquarelle, le poil pinceau synthétique est agressif, il attaque la pellicule du papier au frottement, qui peluche facilement. 

Le pigment est moyennement souple, il peut être travaillé, dilué, mais aucune reprise n'est possible, on peut juste foncer, pas de retrait, le papier est irrémédiablement teinté.

Ces rapides esquisses ( 3 minutes) 

montrent ce qu'il est possible de réaliser.

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Afin de foncer le vert, lui ajouter du rouge .

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Mes conclusions: cette technique, que je qualifierais de "scolaire",

permet au débutant de se familiariser avec la peinture.

J'ai réalisé une mini-video de l'utilisation du pinceau pour le travail en aplat.

D'autres videos suivront, je cherche un moyen pratique de filmer mes travaux ! 

A très bientôt !

Liliane 

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Sendinblue
 
Coup de projecteur sur nos 11 nouveaux titres,
à paraître le 28 mars 2021.
Avec Jean-Marc Amé, Emmanuelle Bischoff, Christian Crahay, Déborah Danblon, Marie-Aurore D'Awans, Christine Delmotte-Weber, Aurélien Dony, Susann Heenen-Wolff, Vincent Hennebicq, Patricia Ide, Denis Laujol, Johanne Pastor, Philippe Rasse, Eline Schumacher, Clemens Van Nolloth, Aurélie Vauthrin-Ledent.
 
 
 
Les Oiseaux de Nuit au féminin
 
Elles parlent de libération sexuelle, de sorcières et de sexisme ordinaire.
Elles causent de droit à l'avortement et de droit à l'éducation. 
Elles dénoncent, elles racontent et transmettent les histoires de la lutte des femmes.
 
Elles, ce sont les auteures Patricia Ide, Susann Heenen-Wolff et Christine Delmotte-Weber, Oiseaux de Nuit sous le feu des projecteurs ce trimestre.
 
N'attendez pas. Lisez-leurs textes. 
Car féministes ou pas, après tout, c'est bien de notre histoire qu'il s'agit.
 
LES TRICHEUSES, de Patricia Ide, codirectrice du Théâtre Le Public.
Une histoire d'apparences et d'hommes qui sont en réalité des femmes.
 
JE MENS, TU MENS, de Susann Heenen-Wolff.
Une histoire d'orgasmes et de sexualité.
 
Quatre épisodes - trop peu connus -  de l'histoire des femmes : les suffragettes en Angeterre, le droit à l'avortement en France, Malala au Pakistan, les Femen en Ukraine.
 
LA COMÉDIE DES ILLUSIONS, de Christine Delmotte-Weber.
Une histoire d'hommes, de femmes et de perception mutuelle.
 
Les Oiseaux à lire et à voir en spectacle... bientôt
 
 
Théâtre en rimes et en rythme
 
Arrêtons-nous sur notre toute nouvelle collection, Aliénordédiée aux textes musico-poético-rythmiques.
 
C'est un hommage à la fameuse duchesse d'Aquitaine, reine de France puis d'Angleterre, mais surtout, reine des troubadours, ces fameux poètes-musiciens qui chantaient l'amour courtois.
 
Premier troubadour de notre collection, Aurélien Dony, poète et chanteur belge, amoureux des mots, ouvre le bal avec À VIDE suivi de J'AIMERAIS MOURIR SOUS UN ORME.
 
2 textes qui expriment l'envie d'un monde meilleur, à lire chez Les Oiseaux de Nuits (et à voir en spectacle) : 
 
À vide, au Théâtre Poème, bientôt (report covid)

J'aimerais mourir sous un orme, du 21/04 au 07/05, aux Riches-Claires.
  
 
Voir le livre »
 
La bombe humaine
 
Fonte des glaces, acidification des océans, disparition des espèces… Un mot résume à lui seul l’impact de l’homme sur l’écosystème terrestre : anthropocène.
 
Dans LA BOMBE HUMAINE, Vincent Hennebicq et Eline Schumacher s'interrogent sur notre capacité à agir face au cataclysme climatique qui s'annonce.
 
La pièce, écrite et montée sur fond de crise sanitaire, met en lumières nos incohérences et nos conflits intérieurs lorsqu'il s'agit de sauver la planète.
 
Faire une croix sur nos voyages en avion et nos commandes Amazon? Pas si simple. Mais alors, que fait-on ?
 
À lire chez Les Oiseaux de Nuits.
 
À voir au Théâtre National, bientôt (report covid)
 
À écouter en série audio sur VOIX.E.S
 
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Un Arc-en-ciel

 

Ce matin j’ai vu un arc-en-ciel

Dans le bleu de tes yeux

Qui illuminait les lieux

Dans un monde irréel.

 

À peine visible tu étais

Entouré d’un nuage feint

Enveloppé de satin

Et de toi une lumière émanait.

 

Dans cette chambre aux tentures fermées

Ta brillance l’éclairait 

Et hypnotisée, je te regardais

Absorber par ta beauté.

 

Vêtue de ma longue robe de dentelle blanche

Je savourais ce moment délicieux

Qui nous rendait heureux

En ce glorieux dimanche.

 

Je ne bougeais pas

Je vivais le  moment 

Pour garder longtemps

La vision de toi.

 

Et je me suis réveillée.

 

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DE LA VARIATION DES FORMES : L’ONDE MAGNÉTIQUE DE DIELLE

Du 05-03 au 28-03-21, l’ESPACE ART GALLERY a le plaisir de présenter l’œuvre du peintre belge, DIELLE dans une exposition intitulée : ONDES DE FORMES.    

Il y a des expositions dont l’intitulé épouse magiquement le but escompté par l’artiste. L’adéquation de « ondes » et « formes » illustre parfaitement l’âme de ces œuvres. 

ONDES. Il y a, effectivement, du magnétisme dans cet univers infini de volutes virevoltantes, définissant la FORME qui les assemble et leur confère le mouvement. Des ondes créant des formes entrelacées à l’origine d’un discours pictural où les corps dansent et se dilatent à l’intérieur d’une musique ondoyante de laquelle la forme, réduite à l’état de silhouette, capture l’espace en s’étirant à l’intérieur du cadre. Si nous osons le terme de « silhouette », c’est parce que les corps composant la forme, ne sont qu’esquissés. Filiformes, élancés, leur volume n’est qu’à peine perceptible, tellement la délicatesse du trait, à la fois léger et prononcé, les enserre dans une verticalité vitale. A’ l’exception d’un couple, le personnage de référence est assurément la Femme. Une « Femme-fleur » dont la sophistication s’avère être la signature de l’artiste. Cet élancement de la forme s’inscrit à la fois dans la dimension verticale même de la toile (souvent longue et rectangulaire) mais aussi dans le chromatisme de l’arrière-plan, lequel est toujours monochrome, quelle que soit l’intensité de la couleur. Ce qui assure à la forme sa mise en relief. De plus, la couleur définissant l’arrière-plan, est toujours douce, qu’elle soit claire ou sombre. Une ligne médiatrice scinde la forme en son milieu, l’isolant du reste de l’ensemble.

INNER WALTZ (80 x 30 cm-huile sur toile)

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Perdue dans une myriade d’entrelacs, un trait, partant du haut de la tête, signifiant la chevelure (presque une tresse), tombe le long des épaules pour arriver au creux des reins. Un espace laissé vide, suggérant la forme, indique le coccyx, lequel est immédiatement réinvesti par la continuation du même trait, affirmant la jambe gauche du personnage, scindant et terminant derechef, la forme. En réalité, deux lignes esquissent l’arrière du personnage : celle que nous venons d’évoquer et une autre, prenant son point de départ à partir du bas du visage (privé d’attributs), se prolongeant sur la tête pour descendre sur le dos avant d’aboutir dans le creux des reins et reprendre da course à partir du coccyx pour descendre vers la jambe droite jusqu’à atteindre ce que le visiteur imagine être l’aboutissement de la forme car à aucun moment (et c’est là un trait de son originalité), les pieds ne sont jamais indiqués.

Signalons, au passage, que dans les mains sont également absentes du vocabulaire pictural de l’artiste. L’avant du corps est conçu de façon moins complexe : une simple ligne part du haut du bras (privé de main) lequel descend de façon abrupte pour aboutir au torse (de profil) et terminer sa course sur la jambe droite avant d’atteindre le bas. 

LA VALSE (68 x 57 cm-huile sur toile)

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Les personnages sont, pour ainsi dire, imbriqués l’un dans l’autre. Le pas de danse devient le moteur fusionnel. L’arrière du corps de la femme « coupe » la composition en deux parties distinctes. Chaque partie répond à l’autre : la jambe droite (gauche par rapport au visiteur) de l’homme répond à la jambe gauche (droite par rapport au visiteur) de la femme. De même qu’à la jambe droite de la femme répond la jambe gauche (droite par rapport au visiteur) de l’homme. Une spirale prenant naissance au niveau du torse des personnages, englobe le couple, ce qui accentue le rythme envolé et saccadé de la valse. Symboliquement, dans bien des cultures, la spirale est l’image de l’infini. Le couple évolue dans les méandres des ondes magnétiques d’un espace se perpétuant à l’infini. La finesse du rendu plastique s’exprime dans la façon dont le couple s’enlace : le bras droit (gauche par rapport au visiteur) de l’homme enlace la femme, tandis que le bras droit (gauche par rapport au visiteur) de la femme enlace l’homme. Le bras de l’homme achevant le geste enveloppant s’affirme en une fine terminaison. Cette œuvre est issue d’un rêve, lequel s’est concrétisé dans la réalité, par une rencontre. Même éphémère, l’artiste a senti la nécessité de la retranscrire sur toile en assumant à la fois le rôle de l’homme et celui de la femme. Il s’agit de la concrétisation éveillée de l’activité onirique dans tous ses mécanismes, au cours de laquelle le rêveur s’incarne dans chacun de ses personnages.

 

MAJESTÉ (72 x 62 cm-huile sur toile)

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Cette œuvre est une étude sur la démultiplication du visage. Un personnage féminin bicéphale, aux attributs finement esquissés, scindé en deux parties au centre de la toile est le point de départ d’une série de démultiplications sur ses deux côtés. Seule la bouche demeure le vestige d’un visage « oublié », délesté de ses attributs, au fur et à mesure qu’il se démultiplie.

La couleur blanche est le point de départ chromatique du visage originel. Progressivement, les démultiplications se fondent dans l’arrière-plan, adoptant ainsi un chromatisme sombre, conçu en violet, une couleur nocturne, accentuant l’effacement du visage, à l’instar d’une mémoire qui s’estomperait. Il ne demeure de cet être bicéphale à la sensualité crépusculaire qu’une bouche charnue et sensuelle, laquelle déjà vire au bleu à partir du rouge vif, présent sur le visage de droite, fusionnant avec l’univers nocturne de l’arrière-plan, qui se dissipe au fur et à mesure que l’onde magnétique s’élargit.

Ce qui fascine chez cette artiste, c’est la finesse déployée à l’extrême de son trait, associée à cette verticalité évoquée plus haut, donnant au visiteur l’illusion que ces personnages-silhouettes sont, au premier regard, privés de volume.

Autodidacte, DIELLE se définit comme étant née artiste. Bien qu’elle dessine depuis son enfance, beaucoup de temps s’est écoulé avant qu’elle ne se serve de l’Art comme véhicule de son humanité. Ayant réalisé des croquis de mode, elle privilégie, comme le démontre la qualité de son œuvre, la ligne. Ces croquis sont à la base de ses productions transposées sur la toile. Un autre élément discrètement présent dans son œuvre actuelle et qu’elle a l’intention de développer dans le futur est la calligraphie. En effet, son grand intérêt pour la ligne se traduit par les volutes et les entrelacs laissés par les circonvolutions du trait, à l’origine d’une calligraphie embryonnaire, laquelle ne demande qu’à éclore. Elle privilégie la peinture à l’huile. A’ la question : « avez-vous des influences? », elle répond par la négative. Il est vrai que même si tout artiste est influencé, souvent à son insu, par l’œuvre d’un autre, force est de constater l’originalité ainsi que la mise en scène spatiale de son trait.    

DIELLE trouve son alter ego dans ses personnages-silhouettes, en tant qu’expression d’une humanité tendue au fil duquel elle est issue, se répercutant en ondes sonores au regard, dans les clapotis magnétiques d’une eau cosmique.   

François L. Speranza.

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12272797098?profile=original                 Lettres

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 Collection "Belles signatures" © 2021 Robert Paul

 

N.B. : Ce billet est publié à l'initiative exclusive de ROBERT PAUL, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis. 

Robert Paul, éditeur responsable

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza

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L'artiste DIELLE et François Speranza : interview (masquée !) et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles.

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Photos de l'exposition de DIELLE à l' ESPACE ART GALLERY  

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