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Pour marquer ses 10 ans d'activités, l'Espace Art Gallery édite 3 recueils d'art concernant 51 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 51 personnes.

Une première séance publique sera dédiée afin d'offrir le premier et le deuxième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d'un article d'exposition sur Arts et Lettres en 2012 et 2013. Un spectacle de chants, harpe et violons accompagnera cette séance de remise du premier recueil. 

La date; samedi 30 mai 2015 de 18 H 30 à 21 H

Cette nouvelle collection s'intitule: "Etats d'âmes d'artistes". Il s'agit d'un partenariat entre le Réseau Arts et Lettres et l'Espace Art Gallery. Cette collection présentera les billets d'art de François Speranza, historien d'art attaché au Réseau Arts et Lettres.

Sont concernés par ces billets d'art -dans le premier recueil  artistes ayant exposés en 2012 - les artistes suivants:

MARCUS BOISDENGHIEN

CLAUDINE CELVA

ROSELYNE DELORT

MICAELA GIUSEPPONE

MARYLISE GRAND'RY

JUSTINE GUERRIAT

MARC JALLARD

ANGELA MAGNATTA

PATRICK MARIN

MICHEL MARINUS

FRANCOISE MARQUET

BETTINA MASSA

PIERRE-EMMANUEL MEURIS

JAIME PARRA

SOUNYA PLANES

XAVI PUENTE

BERNADETTE REGINSTER

JULIANE SCHACK

CHRISTIAN VEY

MANOLO YANES

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Dans un deuxième recueil, sont concernés par ces billets d'art les artistes suivants (exposés en 2013):

CLAUDE AIEM

JIM AILE

NATHALIE AUTOUR

VERONICA BARCELLONA

MICHEL BERNARD

JEAN-PAUL BODIN

BOGAERT

CREATIONS CHRISTIGUEY

FRANCOISE CLERCX

LINDA COPPENS

HENRIETTE FRITZ-THYS

HELENA GORBACHEVSKI

ELODIE HASLE

GILLES JEHLEN

CHRISTIAN LEDUC

XICA BON DE SOUSA PERNES

ALEXANDRE SEMELOV

DIMITRI SINYAVSKY

TINE SWEERTS

RACHEL TROST

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La soirée sera animée par le groupe Formiga & Cigale (chants, harpe et violons).

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Les Editions d'art EAG ont pour dessein

l'Eveil à l'Art comme Graal

Entrée libre

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Du 29 – 04 au 17 – 05 - 15, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) a le plaisir de vous présenter une exposition consacrée à l’œuvre du peintre et dessinateur Français, Monsieur GUY BERAUD, intitulée CAPRICES DE L’AME.

GUY BERAUD nous invite à une réflexion, parfois déroutante, sur la forme   considérée comme expression picturale par excellence, car elle aboutit à une remise en question de celle-ci dans une déclinaison de son sens, à la fois plastique et psychique. 

La forme, dans le cas de l’œuvre de cet artiste, prend exclusivement les traits du corps humain. Il n’y a dans aucun de ses tableaux la moindre trace, même au stade d’ébauche, d’une quelconque architecture. Tout se joue autour du corps, considéré selon le titre de l’exposition, comme le réceptacle de l’âme. Les personnages présentés ne sont autres qu’une vision psychique de ces caprices, qui ont parsemé l’Histoire de l’Art, considérés comme un dialogue plastique à propos des rêves et cauchemars de leur auteur.

Le discours de l’artiste est axé sur un jeu de construction et de déconstruction à partir de la représentation du corps humain.

Des œuvres telles qu’UN BEAU SACRIFICE (111 x 90 cm – acrylique sur toile)

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et FANTOMES BAVARDS (111 x 90 cm – acrylique sur toile)

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sont extrêmement éloquents à ce sujet.

Le visiteur reste médusé par cette myriade de corps, à la fois enveloppés de chairs et décharnés, parfois jusqu’au pourrissement.  Ces corps, physiques et célestes, sont des états d’âme plastiquement exprimés par une écriture provenant directement de la bande dessinée. Oscillant entre volume affirmé et silhouette éphémère, ils s’humanisent par une gestuelle évoquant la danse voire la transe (MEMOIRES – 88 x 84 x 2 – acrylique sur toile)

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Dans ce diptyque dont le titre indique parfaitement la route à suivre, la silhouette blanche, carrément fantomatique, au centre du panneau de gauche est plongée dans une attitude de total abandon. Une autre silhouette également de couleur blanche, campée à l’extrême droite du panneau droit, semble écrasée contre l’arrière-plan.  

Un personnage que l’on retrouve comme un leitmotiv, tout le long de ce parcours, carrément initiatique, est celui de la Femme exprimée dans toute sa féminité, représentée par des seins volumineux.

Les personnages de GUY BERAUD sont sculpturaux dans leurs chairs, parfois conçus comme des statues antiques, à l’exemple de cette femme privée de bras et de tête, ruisselant de sang (UN BEAU SACRIFICE).

Le chromatisme est capital pour souligner les tensions rythmiques. Il fait corps avec la forme et se décline dans des tonalités vives, souvent agressives, telles que le rouge-sang, le noir intense et le bleu-foncé.   

Revenons un moment sur ce concept de construction-déconstruction déterminant pour comprendre le discours de l’artiste. Reprenons, par exemple, UN BEAU SACRIFICE et FANTOMES BAVARDS. Campés dans un même univers, les personnages « flottent », pour ainsi dire, dans un espace « criblé » de détails et rehaussés souvent d’une calligraphie mystérieuse, créant des strophes illisibles. Concernant UN BEAU SACRIFICE, le traitement du corps trouve son expression dans un amas de chairs adipeuses, mues par une sauvagerie sensuelle. Nous constatons également la dimension volontairement « inachevée » de certains de leurs membres. Néanmoins,  les chairs, même en lambeaux, demeurent dans leur matérialité. Elles restent des éléments solides propres au processus de construction. FANTOMES BAVARDS, par contre, nous montre des êtres décharnés, fantomatiques, comme le titre le laisse deviner, conçus (à l’instar des deux personnages « en transe » du diptyque) dans la couleur qui sied le mieux à la mort : le blanc. Tandis que les chairs habillant les personnages du SACRIFICE sont, elles, réalisées dans des couleurs outrageusement vives.   

LE DOYEN (88 x 88 cm – acrylique sur toile).

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Concernant cette œuvre, il convient de parler de peinture « agressive ». Un chromatisme violent « assiège » la toile. De légers traits rouges formant une écriture, illisible aux « non initiés », se retrouve dans le bas du tableau. De même des traits au fusain parcourent la veste du personnage, créant un champ d’entrelacs noirs « ligotant » son buste. Quant au visage, il sanctionne l’apothéose de la composition, signifiant de façon catégorique le processus de déconstruction.   

Ce visage, à l’allure assez porcine, amorce sa phase de pourrissement par l’érosion de sa partie gauche, dans un rendu plastique rappelant le style de Francis Bacon.  

Néanmoins, le commun dénominateur entre le construit et le déconstruit  réside dans la présence du trait.

Ce trait fiévreusement prononcé par la pointe su fusain, assure la viabilité des volumes, en liant les diverses parties corporelles.

Nous avons, en guise de présentation, précisé que l’artiste est à la fois dessinateur et peintre.

Nous avons eu cure à faire précéder le dessinateur par rapport au peintre. Car il y tient. Et pour cause ! Il est passé du croquis à la toile tout en gardant son âme de dessinateur et de caricaturiste. Il a projeté ses codes sur la toile et le résultat est que la perception de l’image change du tout au tout. Ainsi, cette écriture produisant cette langue mystérieuse trouve son origine à l’intérieur des bulles, servant de dialogue entre les personnages (physiquement campés de la même façon) évoluant dans les cases de ses bandes dessinées. LES PREMIERS BAIGNEURS (87 x 87 cm -)

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nous montre une série de cases issus de B.D. dont il est l’auteur. Certaines d’entre elles dépassent l’espace scénique de la toile pour se retrouver carrément à l’extérieur, sur le cadre même du tableau. Cela trahit une volonté de liberté et d’évasion. En réalité, les cases à l’intérieur de la toile formant l’ensemble de la composition, bien que structurant parfaitement l’espace, ne sont en rien respectées dans leur limites. L’écriture, indéchiffrable, déborde de partout pour envahir d’autres cases. Cette projection allant du croquis à la toile répond à une autre projection : celle du croquis placé à l’intérieur d’un projecteur, dont se sert l’artiste, lequel va projeter l’image de petites dimensions sur le grand écran. Ce qui va, par la force des choses, l’agrandir et par conséquent la déformer pour lui conférer la force qu’elle aura, une fois reproduite sur la toile. Un jeu de déformations (lequel n’est autre qu’une volonté de dépassement du réel) s’opère pour se matérialiser dans l’œuvre créée. L’artiste déteste s’attarder sur une case : très vite, il éprouve le besoin de passer à autre chose. Il considère être plus à l’aise dans le croquis et se définit comme un dessinateur qui peint en s’abandonnant au geste.   

Un dessinateur influencé, d’ailleurs, par la sculpture (qu’il ne pratique pas mais dont il comprend la nécessité). Et cela se constate précisément dans les rendus des volumes que l’on croirait sortis d’un moule.

L’artiste qui dessine depuis ses quinze ans et peint depuis des années, n’a jamais fréquenté l’académie. Il a, néanmoins, effectué un passage aux écoles des Beaux Arts de Macon (où il obtient un 1er Prix) ainsi qu’à Dijon. Sa technique, mixte, affectionne particulièrement l’acrylique et le fusain.

La forme, prise dans son essence, n’est autre que la marque de tout artiste. Elle ne vit que par la sensibilité de celui-ci car elle détermine le destin de l’œuvre. 

GUY BERAUD part de la figure humaine, c'est-à-dire, d’une forme établie par la nature et codifiée par la culture (dans une perspective anthropocentriste - ex. : l’Homme de Vitruve), pour aboutir à la libération de celle-ci, en l’imposant sur l’étendue spatiale de la toile.  

Vie – mort/construction – déconstruction : deux bipolarités menant à la création, comme étendard de l’âme dans une flamboyante effervescence picturale et psychique.

Le corps, l’artiste refuse de le voir dans sa réalité physique, car pour lui, il incarne l’âme dans la forme, exprimée dans la folie créatrice du caprice.


François L. Speranza
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Une publication
Arts
 
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Lettres

N.-B.: Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis.

Robert Paul, éditeur responsable

 

A voir: 

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza

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Guy Béraud et François Speranza: interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles 

(29 avril 2015  -  Photo Robert Paul)

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Guy Béraud - Vue d'ensemble (photo Espace Art Gallery).  

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12273097671?profile=original"Un nouveau moyen âge" est un ouvrage du philosophe russe Nicolas Berdiaev (1874-1948), publié à Berlin en 1924. C'est par ce livre que l'auteur s'est fait connaître. Pour Berdiaev, la division classique de l'histoire en trois parties: ancienne, médiévale et moderne, sera bientôt désuète. L'histoire contemporaine s'achève et voici que commence une ère inconnue, à laquelle il faudra donner un nom. Nous assistons à la fin de la Renaissance. La Renaissance a séparé l'homme d'avec les sources spirituelles de la vie où puisait le moyen âge; elle a nié l'homme spirituel, pour affirmer exclusivement à sa place l'homme naturel; l' humanisme n'a pas fortifié, mais a débilité l'homme. A travers son auto-affirmation, l'homme s'est perdu au lieu de se trouver. Ainsi est illustrée la dialectique immanente qui régit toute l'histoire humaine d'auto-révélation d'abord, puis d'auto-négation des mêmes principes qui avaient motivé son éclosion. En notre siècle arrivé au pinacle de l'ère humaniste, l'homme européen se dresse dans un état de vacuité terrible. Le rythme de l'histoire d'ailleurs change: il se précipite, il devient catastrophique. L' histoire moderne est une entreprise qui n'a pas réussi, qui n'a pas glorifié l'homme comme elle le laissait espérer; les promesses de l' humanisme n'ont pas été tenues: l'homme éprouve une immense fatigue et il est prêt à s'appuyer sur quelque genre de collectivisme que ce soit, où disparaîtrait définitivement l' individualité humaine. L'homme ne peut pas supporter son abandon et sa solitude. Tel est le sens de la révolution russe et de l'instauration du communisme, qui révèlent les besoins de l'homme moderne sans leur apporter leur satisfaction idéale. L'homme, en effet, s'est arraché du centre religieux auquel avait été soumise toute sa vie durant le moyen âge; en s'engageant dans cette voie, il a paru à l'Européen des temps modernes que, pour la première fois, on avait découvert l'homme et le monde humain, comprimés par le moyen âge. Cette expérience de la liberté était nécessaire; mais l'homme naturel arraché de l'homme spirituel ne possède pas des sources inépuisables pour sa création; il est appelé à se tarir; il est maintenant tari. Le moyen âge avait su préserver les forces créatrices de l'homme, qu'il n'avait pas séparées de son âme; aujourd'hui, l'homme pénètre avec son individualité vidée par l' individualisme dans un avenir inconnu. Il a l'expérience de l'histoire moderne, cette expérience de la liberté dans laquelle il aurait dû, selon le véritable sens de l' humanisme, accepter Dieu; mais l' individualisme extrême et le socialisme extrême sont les deux seules formes de dénouement de la Renaissance auxquelles l'homme moderne demande le salut. Aussi, après l'échec de la Renaissance, de la Réforme, des "Lumières", de l' Individualisme enfin et du Socialisme, faut-il revenir à un nouveau moyen âge. C'est une nouvelle sagesse que prêche Berdiaev, une sagesse chrétienne et gnostique dont l'expression sociale est la théocratie. L'homme doit retrouver son âme, il la retrouvera sans ce climat d' apocalypse qui caractérise notre époqque; il la retrouvera par la constitution, à son insu même, d'une nouvelle synthèse religieuse, unifiant les formes connues, exprimant leur essence et conduisant l'homme désemparé vers le centre, ce centre qui est à la fois le centre du monde, le centre de l' âme, et Dieu.

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1er mai sous la pluie.

 

1er mai, danse de la pluie

dans les arbres et les fleurs,

tout en douceur,

ballet par le ciel orchestré,

par la terre mis en scène ;

les couleurs d'ici-bas,

s'assemblent et s'harmonisent,

de l'altitude prennent,

par magie s'enmusiquent.

1er mai, chant de la pluie

dans les arbres et les fleurs,

dans une langue claire,

Opéra par le ciel orchestré,

par la terre chanté ;

les notes, les arpèges d'ici-bas,

s'accordent et se répondent,

de l'altitude prennent,

sans effort s'humanisent ;

l'homme étant l'enfant,

 le plus insatiable et terrible

de la nature bleue,

le chat son petit bijou,

 oh combien vivant !

NINA

 

 

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Va, laisse, tais-toi !

Fuis les larmes acides qui ravinent ton chemin,
Qui creusent les rides et blanchissent tes cheveux.
Prend la route sans crainte pour le lendemain,
Fais-le vite, maintenant, avant de devenir vieux !

Sur ta chaise, là, il n’y a rien à attendre,
C’est juste que tu fabriques des mots insensés,
Comme : si je quitte ce que je connais me fera pendre
Au cou un tableau vide de moi à recommencer.

Il n’y a de paix nulle part et l’orage est partout.
Il est faux de penser qu’ici il est moins dur,
La peur rend malade d’avancer et de sortir du trou
Patiemment creusé croyant qu’il est le plus sûr.

Alors ne transige pas avec la liberté d’aller,
N’écoute pas ceux qui parlent d’elle sans bouger,
Réfléchis où peut bien se trouver ton destin,
Et refuse la chaise qui n’a rien du tout d’un chemin !

Va, là où tu seras utile et que l’on t’aimera.
Il existe bien si admirablement cachée
La porte qui devant toi s’ouvrira
Sans que tu aies de peine derrière, alors va !

Va la chercher, un jour tu la trouveras.
Mais sois nonobstant circonspect devant celles trop charmantes,
Qui toutes prêtes aux voyageurs d’allures trépidantes
Leur ouvrent trop vite et gracieusement les bras !

Va, quitte ta maison si tu es esclave.
Toutes ces choses patiemment engrangées
Ne sont que d’idiotes entraves
A la liberté à tes pieds foulée.

L’homme nu repartira nu, l’entends-tu ?
Ne confond d’aucune manière
La paix ou le repos absolu
D’avec un meuble tapi en sa tanière !

Et si armé de tant de foi ou de désarroi
Tu as la force de construire ailleurs ou autrement,
N’en parles à ton voisin, surtout tais-toi ;
Ta parole te coûterait un mauvais commencement !

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Epicure...

Quelques instants volés

Comme autant de baisers...

Et prendre avec les dents

Une bouchée de printemps!

Un regard amical

Un vrai petit régal

Ne pas bouder le plaisir

Non, juste le saisir!

Une fin de journée

Peut-être mal commencée

Et tout à coup la vie

Qui redevient jolie!

La magie d'un regard

C'est un nouveau départ...

Même si nous sont comptés

Les bouquets de clarté...

Envie de dire merci

Pour cet instant concis

Envie de rêver un peu

Seul, Certes, mais pas peureux!

J.G.

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