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Des amours conjugales

Louis s’était marié avec Hélène trois mois après que Bernard ait épousé Julie.

Bernard et Julie passèrent leur voyage de noces à Alicante. Bernard avait téléphoné à Louis.

- Il fait un temps superbe. Julie aussi est superbe. La nuit surtout.

Bernard lorsqu’il  parlait des femmes avait ce côté vulgaire qui heurtait Louis mais qui, semblait-il, plaisait aux femmes.

Bernard était le plus honnête des époux mais Il était partisan de la devise d’un anthropologue réputé qui énonçait le doigt levé, debout devant le comptoir de chez Marcel le cafetier de la place Saint-Pierre : changement de pâture réjouit les veaux.

Denise, l’épouse du dentiste Julien Allard devint la maitresse de Bernard après qu’il lui ait dit qu’elle était désirable.

Le dentiste plus attiré par Julie que par sa propre épouse, plutôt que de gémir se dit que c’était une opportunité. Une fenêtre ouverte sur le possible comme disent les internautes, il ferma les yeux.

Quant à Louis, l’ami de toujours, il supportait mal que Bernard  trompe Julie. Il se faisait une autre idée de l’amour conjugal. Lorsque sa femme lui rapporta les ragots colportés dans le salon de coiffure qu’elle fréquentait, il se dit attristé.

- Je ne sais pas ce qu’il trouve à Denise.

- Peut être qu’il lui trouve ce que Julien trouve à Julie.

Ce n’est pas possible, pensa Louis. Ce petit bourgeois prétentieux qui à chaque fois qu’il arrache une dent la regarde en disant « ah ! » comme s’il contemplait une pierre précieuse.

- Pas lui. Pas lui !

Deux jours plus tard, vers la fin de l’après-midi, il décida de parler à Julie avant qu’elle ne succombe à dieu sait quel esprit de vengeance. La guerre, cette paix assoupie, est autant le pain amer des couples que celui des peuples. Il leur faut à tous les deux un arbitre impartial.

Bernard était absent, Julie fut contente de le voir.

- Elle dit :  

- Tu viens me consoler ?

- Te consoler, toi ? Pourquoi devrais-je te consoler ?

- Parce que Bernard me trompe avec la femme du beau Julien.

Elle ajouta :

Tu sais que Julien me fait la cour ?

- Il te fait la cour ?

- Non, ce n’est pas son genre. Il est comme Bernard, c’est un homme direct. Il m’a demandé de coucher avec lui. Il dit que je suis plus sexy que Denise.

Louis s’était dressé. Il était blême.

- Ce n’est pas vrai ?

- Ah non, je ne suis pas sexy ?

- Ce n’est pas ce que je voulais dire.

Julie lui avait pris la main, et l’avait posée sur sa poitrine.

- Tu sais bien que c’est toi que j’aurais du épouser.

Durant ce temps, parce que Julie s’était refusée, Julien se chercha une autre  maitresse afin que sa femme sache qu’aux jeux de l’amour, il n’était pas un incapable lui non plus.

Il jeta son dévolu sur Josée, la femme du photographe dont le magasin faisait l’angle de la place. Deux cents mètres à peine les séparaient. Une demi-heure durant la pause du déjeuner pouvait suffire pour un rendez-vous à la fois  rapide et amoureux.  

Un jour, Bernard eut un accident de voiture mortel. Il s’était encastré de nuit dans le pilastre du pont d’une autoroute. Julie était veuve, pensa Louis.

Peu de temps après les funérailles, Louis téléphona à Julie.

- J’ai besoin de te voir. Seul à seul.

Ils s’embrassèrent comme s’embrassent d’anciens amis mais leur tête à chacun se tourna maladroitement. Elle s’abandonna contre son ventre tandis qu’il la serra contre lui. Il avait oublié la raison de sa visite.

Le lendemain il informa Hélène de la décision qu’il avait prise. Il voulait divorcer. Il pensait que c’était plus honnête de le lui dire que de la tromper et qu’elle l’ignore.

- Tu comprends Hélène, c’est mieux comme ça. Inutile d’ajouter que je reste ton meilleur ami.

Le soir même, il couchait chez Julie. Elle avait changé les draps.

Ah, l’amour !

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 05/02 au 23/02/2014 l’exposition  événement des artistes suivants : Alfonso Di Mascio (It) sculptures & installations, Leslie Berthet-Laval (Fr) peintures, Marc Bulyss (Fr) peintures et Pierre Content (Fr) sculptures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 05/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

Le FINISSAGE a lieu le 22/02 de 11h 30 à 18h 30.

  

         Alfonso DI MASCIO (It) sculptures & installations

         « Au-delà de la transparence »

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Collectif de la GALERIE :

        

         Leslie BERTHET-LAVAL (Fr) peintures

Prolongation de l’exposition du 05/02 au 23/02/2014

 

Lors du premier vernissage du 15/01 le critique d’art du réseau Art et Lettres Monsieur François Speranza a rédigé un billet sur son travail :

 

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/leslie-berthet-laval-ou-le-vertige-de-l-ange?xg_source=activity

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         Marc BULYSS (Fr) peintures

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Pierre CONTENT (Fr) sculptures

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 05 février au 23 février 2014.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0) 497 577 120

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Programmation de la Galerie de janvier à avril 2014 :

Voir : http://j.mp/MzSIB0

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://j.mp/1dDwL9m

Expositions de l’Espace Art Gallery d’avril 2011 à janvier 2014 :

Voir : http://j.mp/1dO2y7o

 

Voici les quatre prochaines expositions:

 

-Titre : « Palimpseste »

Artiste: Gert Salmhofer (Aut) peintures

Vernissage le 26/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 26/02 au 16/03/2014.

Finissage le 15/03/2014 de 11h 30 à 18h 30

&

-Titre : « De l’iPad à la toile »

Artiste: Vagelis Kalentzis (Gr) peintures

Vernissage le 26/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 26/02 au 16/03/2014.

Finissage le 15/03/2014 de 11h 30 à 18h 30

&

-Titre : « Différents regards sur l’art »

Artiste: Ann Philippsen de Bellefroid (Be) peintures

Vernissage le 26/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 26/02 au 16/03/2014.

Finissage le 15/03/2014 de 11h 30 à 18h 30

 

-Titre : « La blessure de durée » (Aragon)

Artiste: Hans Schmidt (Be) sérigraphies

Vernissage le 19/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 19/03 au 06/04/2014.

Finissage le 05/04/2014 de 11h 30 à 18h 30

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        eag.gallery@gmail.com

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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12272991077?profile=original350 ans après sa mort, la Belgique rend hommage à l’un des principaux peintres baroque de l’âge d’or espagnol. Avec 50 tableaux majeurs provenant de musées internationaux et de collections privées, il s’agit d’une première dans la tentative de reconstituer l’œuvre intégrale de celui qui fut considéré comme "Le Caravage espagnol ».

Organisé en collaboration avec la Fondation Ferrrara Arte, l’évènement récupère et prolonge l’exposition qui vient de fermer ses portes en Italie au « Palazzo dei diamanti », un édifice d’architecture Renaissance au cœur du centre historique de Ferrare. Pour Bruxelles, la sélection proposée par le Musée des Beaux-Arts de Séville et le Musée national du Prado de Madrid a tenu compte de l’architecture Horta du Palais dans l’organisation de la chronologique du langage pictural de Zurbarán. Depuis ses œuvres de jeunesse inscrites dans le mouvement des grands courants picturaux du XVIIème jusqu’à ses dernières productions plus personnelles et poétiques (après la grande peste noire et la nécessité de trouver une clientèle durant la période de famine qui suivit), la peinture de Zurbarán est traversée par la fulgurance de la lumière, compositions contrastées d’un effet cinématographique saisissant. Peintre à succès de son vivant, il fut très apprécié à partir du XVIIIème siècle jusqu’à la seconde moitié du XIXème et a inspiré les Romantiques jusqu’à Manet et même Morandi, Dali et Picasso. Cees Nottebaum, auteur néerlandais, a contribué à restaurer la popularité de ce maître de la peinture mystique.

On a souvent reproché au Bozar de passer à côté des œuvres majeures des artistes exposés. Ce n’est certes pas le cas ici. Ne possédant aucune collection propre, le Bozar n’a rien à offrir en échange de prêts par les grands musées internationaux. Cependant, la qualité de ses manifestations et leur fréquentation par un public international ont gagné la confiance des grandes institutions. La rétrospective offre ainsi l’opportunité rare d’admirer pour la première fois quatre œuvres récemment découvertes et restaurées : L’apparition de la Vierge à Saint Pierre Nolasque , Le mariage mystique de sainte Catherine d’Alexandrie , Saint Nicolas de Bari , L’Archange Gabriel et Saint François . Fidèle à sa vocation, le Bozar inscrit l’événement dans une aventure sensible pluridisciplinaire à laquelle s’associent Bozar Cinema et Bozar Musique. Bozar Cinema propose de voyager dans l’œuvre d’Albert Sera, un artiste mystique choisi pour son rendu des paysages, son goût pour les contrastes et la réduction des dialogues.

12272991479?profile=originalCôté musique, le Bozar s’est livré à un travail de recherche en collaboration avec Paul Van Novel pour dénicher des musiques anonymes inconnues. Un CD sera mondialement distribué sous le label Cypres et le Huelgas Ensemble. En point d’orgue, des concerts nocturnes durant toute la période de l’exposition sous le titre L’Intime et le sacré avec notamment des œuvres de Byrd et Haëndel. Un spécial live est prévu le 26 mai lors de la clôture de l’exposition. Trois pauses musiques offrent un décor sonore au parcours pictural avec un Agnus Dei de Diego de Pontac (1603-1654) (en réponse à l’agneau aux pattes entravées de Zurbarán provenant du Musée de San Diego), un Miserere mei Deus (psaume) de Andrés Barea (1610-16870) et Dos estrellas le seguen , une romance de Manuel Machado (1590-1646), compositeur d’origine portugaise. Les artistes contemporains traditionnellement associés sont Craigie Horsfield pour ses peintures s’inscrivant dans le contexte de la renaissance de la tapisserie flamande et Cristina Iglesias, sculptrice espagnole, pour ses inscriptions d’oeuvres monumentales dans l’environnement.

«  L’art a été fait pour la religion et la religion pour l’art  », ce serait une formule de Zurbarán dont la plupart des œuvres étaient destinées à des ordres religieux dominicains ou franciscains. Grand mystique lui-même, il passe maître dans l’art d’interpréter et saisir l’extase religieuse au quotidien. Sa modernité s’exprime dans le naturel et la simplicité des scènes dépourvues de toute transcendance où les sujets et les saints se côtoient d’égal à égal. Dans le contexte de la Contre-Reforme, l’objectif de la représentation est de toucher le spectateur (Dieu est dans vos casseroles) et de l’inciter à l’imitation et à la dévotion. Dans ce cadre, il développe un style personnel qui inclut le miracle et la spiritualité dans la vie de tous les jours. Il trouve une source d’inspiration personnelle dans ses visions de la vierge enfant. Fils d’un marchand de tissus, sa minutie dans la reproduction des textures et des tissus est exploitée en tant que ressource théâtrale pour détourner la perspective dans la mise en espace ou en tant que simple support de mise en scène comme dans la toile représentant le voile de Véronique.

Peintre de son temps, il ne peut échapper aux commandes de la Cour et est appelé à participer à la décoration du Salon des Royaumes au Palais du Buen Retiro à Madrid. L’exposition a pu en récupérer des fragments avec Hercule affrontant le lion de Némée et La Mort d’Hercule . La mythologie herculéenne, on s’en doute, était associée à la famille royale.

L’influence du Nouveau Monde draine un regain d’intérêt pour la matérialité des choses. Une clientèle marchande demandeuse d’effets décoratifs lance la mode du bodegón ou natures mortes à la mode des Vanitas des Pays-Bas. La nature morte espagnole se distingue par une mise en espace dans un éclat lumineux sur toile sombre. Zurbarán produira quelques toiles où les pots et cruches à anses ont une allure étrangement altière. La tradition sera perpétuée par son fils Juan de Zurbarán dans un style beaucoup plus baroque. Les alignements étudiés de Francisco rappellent les arrangements de Morandi vus il y a peu dans ces mêmes salles.

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Palmina Di Meo

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