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Voyages

Il fut un temps où l'on avait le temps,
Les bateaux mettaient un an,
Pour d'une terre à l'autre l'aborder,
Portant épices, trésors et courriers.

La lenteur de ces parcours traversant murs et continents,
Affrétaient des équipages multiples d'hommes vaillants,
Les dames, elles, reprisaient, cousaient, tricotaient,
Dans la paix de l'attente qui alors se faisait.

Les horloges étaient celles du soleil et de la lune,
Les heures étaient des ans sans urgence aucune,
Mais cette patience n'était pas faite pour durer,
Et c'était plus vite qu'il fallait naviguer.

Ainsi les hommes ont quitté leurs quartiers,
Vers la ville s'en sont allés s'émerveiller,
Les dames ont laissé canevas et cheminées,
Ont revêtu armures de chevaliers.

Tout alla très vite car rien ne suffisait,
Chacun voulut de sa vie une aventure réussie,
Faite de voyages, de rencontres inopinées,
Traverser la terre d'Amériques en Russies,
Connaître les coutumes de l'Australie
Toutes celles étant absolument infinies.

Et ce" grouilli-grouilla " fit de la terre une mare,
Ou chacun voulut trouver un canard,
Qui lui ressemblât, nageant comme lui,
Sans voir ses plumes aux éclats plutôt pâlis !

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Commentaires

  • Donner le temps au temps comme au temps du temps où on avait le temps. Joli Gilbert.

    Belle pensée.

    Amitiés

    Josette

  • Un bouleversement rapide bon ou moins bon telle est la question.

    Merci Gilbert pour cette réflexion en partage.

    Bonne soirée.

    Amitiés.

    Adyne

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