Lorsque le hasard nous présente
L'être qui nous est destiné,
On sent parfois que l'on renaît,
Empli d'une joie exaltante.
On croit qu'on veillera sur l'autre,
Tentant d'alléger ses efforts,
D'écarter les possibles torts.
Dans la volupté, l'on se vautre.
Mais l'énergie imprévisible,
Qui agit dans l'espace humain,
Souvent peut faire que soudain
Se réalise l'impossible.
Lors dans ce monde où rien ne dure,
Exister dans l'accéléré
Est de plus en plus célébré.
Fort est le besoin d'aventures.
Sont troublants les couples bénis
Qui à la fin de leur voyage,
Dans la tendresse et le partage,
Se dirigent vers la sortie.
9 décembre 2017
Commentaires
Chère Suzanne,
ton beau poème me touche et résonne en mon idéal actuel.
Je ne veux en retenir que la quintessence première
du début et de la fin :
" Lorsque le hasard nous présente
L'être qui nous est destiné,
On sent parfois que l'on renaît...
...Sont troublants les couples bénis
Qui à la fin de leur voyage,
Dans la tendresse et le partage,
Se dirigent vers la sortie."
Je sais que toi aussi tu en as gardé le plus haut et meilleur en toi
comme j'y suis aussi fidèle.
Encore faut il que les êtres touchés de cette grâce ait l'oreille intérieure.
Laétitia et Johny nous offrent un très bel exemple d'harmonie et reconnaissance
de cette grâce.
Toute mon affection.
A la trahison, seule réponse: le pardon.
Sans cela, l'éphémère triomphe.
C'est bien exprimé. C'est vrai que les couples stables ont l'air un peu ringards, sinon anormaux, à notre époque.